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Fiche de lecture: Le Colonel Chabert - Honoré de Balzac.

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Par   •  27 Avril 2016  •  Fiche de lecture  •  3 977 Mots (16 Pages)  •  3 866 Vues

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Fiche de lecture : Le colonel Chabert de Honoré Balzac

Le genre du livre :                                                                                                                                                                              Une nouvelle publiée en 1832, mais apparait dans sa forme définitive en 1845. Le Colonel Chabert appartient aux registres dramatique et tragique. Le point de vue est omniscient.                  Le statut du narrateur est externe.

Le cadre spatio-temporel :                                                                                                                                        Dès le début, l'action se déroule à Paris, au XIX ème siècle lors de la restauration. L'auteur brosse une fresque sociale de son époque. Par ailleurs, Balzac cite des villes existantes dans la réalité tout comme Groslay, Paris et aussi Bicêtre qui se situent tous en Ile-de-France. De plus, le cadre où commence l'histoire est réaliste puisqu'il se situe dans une étude de clercs et d'avoués, dans lequel il y a des clercs qui travaillent. Balzac s'inspire donc de son temps afin d'écrire son récit. Enfin, les endroits qu'il expose sont décrient précisément comme dans le cabinet du Maître Derville.

Résumé :                                                                                                                                                            L’histoire commence vers 1817 lorsqu’un vieil homme arrive dans une étude d’avoués à Paris. Vêtu d’un manteau démodé et d’une cravate sale, pâle et affamé, il ressemble à un cadavre. Lorsqu’il ôte son chapeau, la perruque graisseuse se détache, révélant un crâne chauve.

Soumis aux railleries des clercs et traité comme un indésirable, on lui dit en plaisantant de ne revenir qu’à une heure du matin pour un rendez-vous avec de Maître Derville, le patron de l’étude. En le quittant, le greffier lui demande son nom.

«Chabert», répond simplement l’homme. »                                                                                                    « Le colonel qui mourut à la bataille d’Eylau? » Demande le commis d’un ton sarcastique, se souvenant du célèbre nom. »                                                                                                                            « Lui-même », répond simplement Chabert. »

Le jeune et brillant avocat Derville retourne de nuit à son bureau pour y travailler. Là, dans la semi-obscurité, un homme l’attend, immobile. Derville accepte d’écouter l’histoire de l’homme qui se décrit comme Hyacinthe Chabert, connu en France sous le nom de colonel Chabert, célèbre pour ses exploits sur les champs de bataille, « celui qui est mort à Eylau » il y  a plus de dix ans. Le survivant raconte. 

Au cours de la bataille d’Eylau en 1807, le régiment du colonel Chabert a mené une charge de cavalerie contre les assauts russes qui changea le cours de la bataille en faveur de Bonaparte. Chabert a été frappé à la tête par un sabre, coincé sous son cheval, et fut déclaré mort alors qu’il était plongé dans un état de catalepsie. Il fut enterré vivant dans une fosse. Lentement, péniblement, il réussit à s’extraire. Sauvé par une famille de paysans qui l’a recueilli et hébergé, mais devant la gravité de son état, ils l’ont envoyé à l’hôpital de Heiberg, il demeura des mois durant entre la vie et la mort. Une fois guéri, il résolut de regagner la France et de récupérer son nom et sa propriété. Seul un médecin a cru à son histoire et lui a rédigé un dossier prouvant son identité, le tout sous la houlette d’un notaire.

Chassé de l’hôpital, il a erré un peu partout et raconté son histoire à qui voulait l’entendre : il a finalement été enfermé dans un asile à Stuttgart, puis libéré 2 ans après pour bonne conduite. C’est Boutin, un ancien soldat qui reconnut le Colonel Chabert et qui l’envoya à Paris solliciter l’aide de la comtesse Ferraud, son ancienne femme. Lorsqu’après de longs détours, le colonel revint à Paris en 1817, sa femme,  Rose Chapotel, était remariée, avait deux enfants, et portait le nom de Mme Ferraud. Elle avait utilisé ses terres et sa fortune pour se marier dans l’aristocratie. Il a écrit plusieurs lettres mais son épouse nia l’existence de celles-ci. Elle refusait de le reconnaître et le traitait d’imposteur. Enrichie par la mort de son mari, favorisée par Napoléon, qui lui a accordé une belle pension, la comtesse à bientôt pu jouir d’un revenu de 40.000 livres par an. Après la défaite de Napoléon en 1815, son nouveau mari a été adopté par l’aristocratie victorieuse, alors qu’elle se glorifiait de son ascension dans la haute société. Pour l’aider à gravir les échelons, le comte Ferraud a engagé un secrétaire corrompu nommé Delbecq, un ancien avocat versé dans des activités criminelles. La comtesse exerce une surveillance étroite sur le secrétaire de son mari. C’est sans scrupules que cet escroc a exploité le mouvement de la Bourse et de la flambée des valeurs foncières à Paris sous la Restauration, pour tripler en trois ans la fortune de la comtesse.

L’avoué prit l’affaire au sérieux et annonce de faire rapatrier le dossier d’Heiberg dans son étude et fera gagner le procès du colonel. Il lui versa chaque mois un peu d’argent afin qu’il puisse vivre en attendant la tenue d’un éventuel procès.

3 mois plus tard, Derville rend visite à Chabert, ou il loge chez un « égyptien » Vergniaud, un ancien soldat, qui le reconnut et l’hébergea dans son enseigne ; dans les bidonvilles de Saint-Marceau, à la périphérie de Paris, dans une bâtisse délabrée, le colonel vit dans une seule pièce avec un sol en terre battue et un lit de paille. Derville est choqué. Il lui expliqua qu’un procès est envisageable mais qu’il coutera très cher, il lui explique en outre que seul le quart de sa fortune pourra-être récupéré. Derville propose donc au colonel d’être le médiateur entre lui et Mme Ferraud pour un accord, ce qu’accepte volontiers le colonel.

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