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Compte rendu Georges Fourest.

Commentaire de texte : Compte rendu Georges Fourest.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  913 Mots (4 Pages)  •  194 Vues

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I/ Un texte précurseur de l’ École fantaisiste.

a) Le détournement des caractéristiques de la poésie lyrique.

- Commence par une série de comparaison :

→ « elle est noire comme cirage » : le cirage n’est pas beau, c’est un produit que l’on met sur les chaussures pour les cirer.

→ « comme un nuage, au ciel d’orage » :

→ d’abord le « comme un nuage », puis on ajoute « au ciel d’orage », on montre l’orage comme un dépassement de ce simple « nuage », cependant cet ajout ne propose pas une description positive de cette femme, l’orage représente la chaos, quelque chose qui change, dévastateur.

→ « et le plumage / du corbeau » : Corbeau, tout comme l’orage, suppose le mauvais présage, quelque chose de négatif, de plus en esthétique le corbeau n’est pas beau et en signifiance, en littérature le corbeau n’est pas un animal intelligent.

→ « et la lettre A, selon Rimbaud » référence à la sonorité du texte, il y a une assonance en [a] au début du texte : rime simple.

→ Rimbaud, son projet poétique est de créer, à travers la poésie, « une langue qui résumera tout, parfums, couleurs, sons » : ici l’auteur utilise tout pour décrire la noirceur de cette femme et il va jusqu’à créer une signifiance dans le langage, dans ce [A] qu’il va attribuer à la couleur noire.

Rimes masculines «  un cirage, un nuage, un plumage :

Dans la versification classique, on alterne rime masculine et rime féminine, dans son texte les rimes se suivent souvent de même genre, uniquement masculins ou uniquement féminins : en opposition aux rimes classiques de la poésie.

Après le « selon Rimbaud » il y a :

Une Épanorthose : consiste à revenir sur ce qu’on a dit pour le renforcer, l’atténuer ou le rétracter. Cette figure donne l’impression que le locuteur est à la poursuite ud mot juste, et confère ainsi plus de poids au propos.

Le « et » annonce la finalité mais l’auteur revient pour ajouter « comme la nuit, l’ennui, l’encre et la suie ».

On retrouve la figure de cette auteur qui tente de donner plus d’ajouter infiniment, et il rajoute encore des éléments ridicules « la nuit » = banalité, « l’ennui » pour rimer, « l’encre et la suie » ne sont pas des éléments beaux mais seulement pour exprimer le noir, on décrit le noir mais on ne décrit que tous les éléments noirs connus.

⇒ Perte sentiments / banalité.

De plus il y a une rime sur le même mot : « cheveux / cheveux » : caractère amoindrissant presque, la rime est d’une grande banalité.

b) L’utilisation paradoxale d’un registre populaire.

Les fantaisistes s'intéressent à la vie quotidienne, aux mots familiers, à l'imprévu et adoptent une grande liberté dans la versification : Brise la structure d’anciens poèmes puisqu’il n’y a pas de rythme particuliers : c’est en vers libres.

Aphérèse =: blême problème : ennui / nuit // miel / vermeil // or / Mésidor

Ingénue et nue

vermillon millions

nez terminés

⇒ enlève le prestige des mots.

...

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