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Commentaire de texte malade imaginaire scène 12 acte 3

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Par   •  26 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 620 Mots (7 Pages)  •  2 649 Vues

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  Salengros                                                                                                                              1er GEN                                              

 Aisam  

       

                                                              Commentaire français [pic 1][pic 2]

                     Introduction: 

Nous allons étudier l’extrait de la scène 12 de l’acte 3 de malade imaginaire écrit par Molière en 1673. Cette extrait met en scène Béline, Toinette, Argan et Béralde. Nous sommes  à la fin de la scène de l’acte (entepenutienne). Cette scène correspond à la 2eme phase du stratagème de Toinette pour voir la cupidité de la femme d’argan. Toinette va mettre en scène pour cela la fausse mort d’un personnage en l’occurrence ici Argan, donc un quiproquo, le but de Toinette est de dévoiler la réalité ou plutôt la vérité sur Béline pour lui faire tomber son masque. Grace à cette extrait nous tenterons de répondre à la problématique suivante: «comment cette scène de comédie permet-elle de révéler la vérité cachée des personnages ?». Pour répondre à cet dernière nous étudierons cette extrait en 3 temps. Dans un 1er temps nous verrons Toinette qui met en scène une parodie de tragédie de la ligne 1 à 8. Ensuite dans un 2eme temps nous verrons l’absence des sentiments de Béline envers Argan de la ligne 8 à 24. Et enfin pour finir dans un troisième temps nous verrons le coups de théâtre final d’Argan en se réveillant de la ligne 25 à 31.

   

                  I) Une parodie de tragédie

  1) Une tragédie surjoue.

La scène commence avec Toinette qui s’exclame: «Ah! Mon dieux! Ah malheur! Quel etrange accident!». Cette entrée en matière parodie la tragédie car Toinette s’exprime en alexandrin et parvient à déployer en une seule réplique un champs lexical de la fatalité («dieux, malheur, étrange, accident»). Le rythme même de cette alexandrin est ascendant (1/2/3/6) ce qui montre une tension dramatique bien représentatif du registre tragique. Suite à la question de Béline (« Qu’est-ce, Toinette ? »), la réponse de Toinette (« Ah Madame ») crée un effet de suspense dans la comédie.

  2) Une scène de comédie

La nouvelle est annoncée de manière directe à Béline : « Votre mari est mort ».Par la périphrase « votre mari » pour désigner Argan, Toinette rappelle le lien sacré du mariage. La réplique interrogative (« Mon mari est mort ? ») de Béline peut se lire de deux manières : l’incrédulité devant la tragédie ou plutôt une froideur que l’on sent dans l’effet d’écho syntaxique. Toinette reprend l’interjection tragique: « Hélas ! ». L’euphémisme « Le pauvre défunt est trépassé » est censé atténuer la brutalité de la mort mais cet euphémisme intervient après l’annonce brute « Votre mari est mort » ce qui le rend inutile et crée un effet de décalage comique.

                 

                   II) L’absence des sentiments de Béline

    1) Premier coup de théâtre: la réaction de Béline

La réplique froide de Béline (« Assurément ? ») à Toinette, lève toute ambiguïté et ce voit comme une demande pour un acte de décès, comme pour s’assurer qu’Argan est bien mort. Grace à la répétition très administrative de Toinette «assurément» cela ressemble à la délivrance de cet acte de dèces. La réaction de Béline constitue un premier coup de théâtre. L’expression « Le Ciel en soit loué » qui est un remerciement à Dieu, rend la situation comique du fait qu’Argan entend tout. Ont pourraient imaginé la périphrase « grand fardeau » qui résonne douloureusement à ses oreilles. Le déterminant démonstratif « cette » (« cette mort ») montre une indifférence de Béline à la mort d’Argan.

     2) Le portrait satyrique d’argan par Béline

Pour cela elle utilise le champ lexical de la saleté (« incommode », « malpropre », « dégoûtant », « mouchant », « crachant ») fait d’Argan un personnage repoussant. L’énumération ascendante « mouchant, toussant, crachant toujours » renforce la dimension satirique de cet anti-portrait. Elle utilise aussi le champ lexical de la maladie (« lavement », « médecine », « ventre », « mouchant », « toussant », « crachant ») ce qui en fait une fois de plus l’anti-portrait d’un héros, un atrabilaire hypocondriaque et colérique. Dans cette scène Argan est l’anti honnête homme, ce qui au XVII ème siècle disqualifie immédiatement le personnage.

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