Commentaire linéaire Acte 1 scène 5 Molière le Malade imaginaire

        Comment la question du mariage provoque un affrontement comique entre un maître et sa servante ?

        Tout d’abord, on remarque la vivacité du rythme dans la première partie de cette scène sur la question du couvent.

En effet, le rythme est rapide, on le remarque avec les stychomyties, les phrases courtes « Non, vous dis-je »(l.350) et les phrases averbales « Moi ? »(l.353).

Dans ce texte, la méthode de la persuasion est aussi utilisée. Effectivement, toujours dans la rapidité, en parlant de la famille comme avec « la tendresse paternelle vous prendra »(l.358), l’auteur touche le lecteur.

De plus, l’auteur utilise l’ironie avec les stychomyties « Bagetelles »(l.26) et « Doucement », cela montre que Toinette ne prend pas au sérieux Argan, et l’utilisation de l’interrogation rhétorique avec « si je veux ? »(l.349) renforce l’idée d’ironie.

        Ensuite, s’affonte le maitre et sa servente.

Toinette s’arroge un rôle qui n’est pas le sien, on remarque directement cela ligne 176 avec l’interrogation rhétorique « Où est-ce donc que nous sommes ? et quelle audace est-ce là,(...) de parler de la sorte devant son maître ? » qui montre à Toinette qu’elle outrepasse ses droits.

Mais, malgré l’avertissement d’Argan, Toinette ne perd pas confiance, on le voit à la ligne 180 avec « une servente bien sensée est en droit de le redresser ». Ainsi, l’altercation entre les deux personnages principaux de cette scène continue.

        Enfin, la confrontation est comique.

En effet cette scène est comique, on le voit avec les didascalies, « court après toinette », « court après elle autour de sa chaise », Argan ici, a une attitude d’enfant.

Les phrases exlamatives et le comqique de farce montrent la tournure comique de l’affrontement, cela donne l’impression qu’Argan n’a plus d’arguments, il se contente d’insulter Toinette « Chienne !(…) Pendarde !(…) Carogne ! ». L’attitude d’Angélique, qui se trouve entre deux camps renforce cette farce.

Toinette est supérieure, elle continu d’argumenter pendant qu’Argan se ridiculise et la pourchasse en l’injuriant. En effet Argan est impuissant et n’a pas d’argument on le remarque grâce à « je te donnerai ma malédiction » alors que Toinette a des propos fondés « je la déshériterai ». Toinette garde son sang froid jusqu’à décourager Argan « voilà pour me faire mourir », on voit donc sa maladie imaginaire dans la dernière ligne de cette scène.

...