ADS psychiatrie semestre 1

IFSI

Analyse de situation ou d’activité n°1 (version n°1)

Stage du semestre N°1

Du 17/05/21 au 18/06/21

Type de stage : psychiatrie

Thème traité : ergonomie lors d’un soin réalisé par une IDE et un autre par une aide-soignante

Date de réalisation de l’analyse : 11/06/2021

Prénom Nom de l’étudiant (e) :

Promotion 2021/2024

Nom du formateur référent de suivi pédagogique :

Pour ce premier semestre, j’ai dû pour mon analyse de situations observer le respect des règles et les bonnes pratiques d’ergonomie lors d’un soin réalisé par un.e IDE ou un.e aide-soignant.e et remplir une grille.

Observation de l’IDE lors d’une ablation de fils réalisé sur une patiente dans son lit :

J’ai réalisé mon stage en hôpital psychiatrique dans un service ouvert, c’est-à-dire que les patients sont stabilisés, les portes d’entrées sont ouvertes de 8 heures à 20 heures et peuvent sortir du service pour prendre l’air quand ils veulent.

La patiente, Madame G, âgé de 65 ans, bipolaire est arrivée dans le service le 13 mai 2021 avec des points de suture au bras gauche dû à une chute lors d’une crise.

Le 20 mai 2021, j’ai observé l’infirmière (préalablement informée) qui a effectué l’ablation des points de suture. Le soin a été réalisé dans la chambre de la patiente car elle était asthénique.

L’infirmière a préparé au préalable le kit d’ablation des points dans le post de soins puis nous sommes rentrés dans la chambre de la patiente en toquant à la porte avant. Pour réaliser le soin, l’infirmière explique d’abord à la patiente la procédure du soin. Pour commencer elle réalise une détersion de la peau au niveau des fils puis met des gants stériles et procède à l’ablation des fils a l’aide du scalpel qui se trouve dans le kit. C’est à ce moment-là que je remarque que l’IDE est penchée au-dessus du bras de la patiente a lieu de s’asseoir sur la chaise pour être plus proche du bras. Sans compter que le lit est très bas, mais il n’y a aucun moyen pour le remonter, car il n’est pas électrique, donc impossible de changer la hauteur du lit ou bien le bouger, car il n’est pas équipé de roulette. Je me suis posé la question, est ce que sa posture était ergonomique ? Était-ce une bonne idée de réalisé le soin en chambre ?

Le fait qu’elle s’est penchée au lieu de s’asseoir sur une chaise crée une flexion au niveau du dos donc le non-respect des bonnes pratiques d’ergonomie. À force de se pencher ainsi cela peut provoquer des troubles musculo-squelettiques. Les troubles musculo-squelettiques se traduisent principalement par des douleurs et une gêne fonctionnelle plus ou moins importantes, souvent quotidiennes et provoquées ou aggravées par le travail, ce sont les premières causes d’indemnisation pour maladie professionnelle. Le mieux pour l’infirmière était de s’asseoir ou de bien se baisser en utilisant ses jambes afin d’éviter la flexion du dos. En effet réaliser le soin en chambre était une bonne idée pour ne pas plus fatiguer la patiente qui était asthénique, mais cela pose un problème pour le confort de l’IDE, car l’environnement n’est pas adapté pour réaliser des soins en chambre.
Je me suis également posé la question, pourquoi le service n’est pas équipé de lit électrique ? Cela éviterait ce genre de problème. J’ai posé cette question au cadre de santé et qui m'a répondu que c’était pour des raisons budgétaires.

Voici ci-dessous la grille d’observation :

[pic 1]

Observation d’une aide soignate lors d’une aide a la toillete complete à la douche :

La patiente, Madame G, âgé de 65 ans, bipolaire, arrivée dans le service le 13 mai 2021 après-midi.
La patiente est asthénique, peut marcher et rester debout, mais n’arrive pas à se doucher seul.


Le 21 mai, je demande à l’aide-soignante si je peux assister à cette aide à la toilette pour ainsi faire mon observation sur l’ergonomie. Elle me dit oui, nous entrons dans la chambre, en toquant avant, avec le chariot composer d’une protection, de gants de toilette, du gel douche, une boite de gant et trois serviettes une pour le haut, une pour le bas et la dernière pour la mettre au sol afin d’éviter que la patiente glisse.

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