Le cinéma ne sert-il qu’à divertir ?

INTRODUCTION

Depuis sa création par les frères Lumière à la fin du XIX°, le cinéma s’est imposé

comme un loisir populaire est essentiel à travers le monde entier. Les spectateurs

semblent l’aimer parce qu’il distrait. Mais le cinéma ne sert-il qu’à divertir ?

Il s’agira d’abord d’envisager ce qui fait du cinéma un divertissement, puis dans un

second temps, il faudra voir s’il ne va pas au-delà du seul divertissement.

I - Le cinéma est un divertissement

1) Par l’émotion vécue par procuration ( catharsis)

2) S’évader, s’échapper du réel

II - le cinéma est souvent au-delà du seul divertissement

1) Il instruit et fait réfléchir

2) Il persuade : manipuler, amener à croire.

EXEMPLE : PARTIE I RÉDIGÉE

Classé parmi les arts, envisagé comme une sorte de distraction, le cinéma est

généralement associé à un divertissement. En effet aller au cinéma c’est d’abord

rechercher de grandes émotions. Il permet de ressentir des sensations parfois extrêmes

sans qu’il n’y ait de risque pour soi. Eprouvée dans son être, par les frissons, la peur ou

bien le rire, l’émotion sera approchée et parfois vraiment expérimentée par un spectateur

qui pourtant ne bougera pas de son fauteuil. De cette façon, assister à une projection

du film Speed de Jan de Bont procure à la fois les sensations de vitesse et de danger

extrême. Le risque couru par tous les passagers, la responsabilité du chauffeur,

l’explosion possible à tous les instants, sont autant de moteurs de sensations fortes où

l’esprit comme le corps des spectateurs sont traversés et marqués par ses émotions

puissantes. Véritablement ressenties, elles provoquent alors un phénomène de catharsis,

qui permet de vivre par procuration les plus extrêmes sentiments et de s’en délivrer pour

sa vie véritable.

Par ailleurs le cinéma permet de s’échapper du réel et du quotidien. C’est

effectivement l’exceptionnel qui est proposé sur l’écran. Le cinéma joue de cette

manière le rôle d’une incroyable machine à voyager dans l’espace comme dans le

temps, éloignant le spectateur de son quotidien jusqu’à le lui faire oublier lors de la

projection. Sur l’immensité de l’écran, le spectateur voit défiler des paysages réels

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