CM Conservation de la biodiversité

Ecologie fondamentale

CM 4: La conservation de la biodiversité

Disparition de genres de la mégafaune sur les différents continents

Y’a 40000 ans, on estime que 150 genres de mégafaune ont été éteint.

A partir de l’époque industrielle, on observe un accroissement de la population humaine mondiale qui entraine une augmentation des ressources naturelles (milieux naturels, écosystèmes etc…). Pour conséquence, fragmentation et destruction des habitats, modification biotiques (introductions d’espèces), modifications des cycles bio-géo chimiques.

Forçage anthropique=perte de biodiversité

1. Facteurs déterministes d’extinction des espèces

Tous les groupes taxonomiques sont touchés par le forçage anthropique.

Les facteurs déterministes ont des conséquences directes :

• Facteurs intrinsèques
• Perte et dégradation de l’habitat
• Surexploitation
• EEE
• Maladies
• Pollution

1. Impacts à l’échelle planétaire

-La modification du climat peut impacter indirectement de manière anthropique, l’habitat des espèces (ex. fonte des glaciers).

-Les biomes terrestres ce sont les grandes bandes de végétations qui caractérisent une bande de climat donné. Aujourd’hui, certains auteurs pensent qu’on doit plus utiliser le terme de biome que les écosystèmes ont tellement été modifiés par les humains que ce sont ces derniers qui représentent maintenant les biomes (donc anthromes).  En 1700, 50% de la planète était considéré comme semi naturel et 50% étaient sans impact humain. Aujourd’hui, <20% est à l’état naturel, 25% sans impact humain et 76% des espaces non glacés sont impactés.

Une nouvelle ère géologique est à présent adoptée, l’anthropocène à cause de l’impact des humains sur terre qui est même présent dans les sédiments.

1. Impacts sur la distribution des espèces

La distribution des éléphants était continue et est maintenant beaucoup plus morcelée (dû à la réduction de leur habitats naturels, à la chasse)

1. Impacts sur la diversité des communautés

Il y a une relation positive entre la taille de l’habitat et le nombre d’espèces présentes dans l’habitat.

1. Impacts sur le fonctionnement des écosystèmes

Les chiens de prairies avaient une distribution continue mais aujourd’hui 97% de la population de cette espèce a disparue. Son milieu a été transformé en agrosystèmes pour faire de la culture. Le chien de prairie creuse des tunnels, en faisant ça il ramène des nutriments présents dans le sol à la surface. Ces modifications du sol permettent une bonne capacité d’infiltration dans le sol, cela régule l’érosion grâce à l’infiltration dans les nappes phréatiques et en favorisant les végétaux, et cela favorise la capacité de stockage du carbone en favorisant les végétaux. Ils créent également des refuges pour d’autres espèces.

Les chercheurs ont analysé des milieux ou le chien de prairies est présent, absent depuis pas longtemps ou disparition depuis >10 ans. Dans les milieux en absence de chien de prairies, l’eau a plus de mal à s’infiltrer et ont perdu de la biomasse du fourrage.

1. Menaces à l’échelle des populations

Le principal facteur de risque d’extinction c’est la destruction des habitats. La première conséquence va être la diminution d’accueil d’individus. C’est aussi souvent lié à la fragmentation des habitats.

1. Facteurs stochastiques d’extinction

Ils sont de 3 ordres :

• Génétiques :
• Environnementales (la plupart catastrophiques)
• Démographiques

Les facteurs stochastiques génétiques :

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