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Le théâtre est-il un bon moyen ou non de défendre des idées et faire passer un message ?

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Par   •  31 Mars 2020  •  Dissertation  •  1 279 Mots (6 Pages)  •  629 Vues

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Dissertation

L’histoire du théâtre débute il y a de cela bien longtemps, elle a commencé au cours de l’Antiquité selon la Poétique (335 av J.-C.) d’Aristote, étant à l’origine des cérémonies religieuses, elles évoluent énormément, aussi bien dans la forme que dans le fond. Au cours du XVIIème siècle, leur mission est notamment de faire passer un message qu’il soit explicite ou implicite. Le Tartuffe est une œuvre théâtrale de Molière écrite en 1664 dont la censure ne sera levée qu'en 1669, dénonçant les faux-dévots. Cette comédie fera beaucoup de bruit à sa sortie. Le théâtre est-il donc un bon moyen ou non de défendre des idées et faire passer un message ? Pour cela, dans une première partie, nous verrons en quoi est-ce que la pièce Le Tartuffe (5 février 1669) de Molière défend des idées et dénonce une réalité du XVIIème siècle et enfin, dans une deuxième partie nous en apprendrons plus sur les désavantages et inconvénients du théâtre pour défendre des idées, en utilisant encore une fois Le Tartuffe de Molière.

Le Tartuffe est une œuvre théâtrale où l'auteur attaque certains vices et les ridicules de son temps. Tartuffe, dont le personnage éponyme est le faux dévot et l'hypocrite par excellence, montre plusieurs satires ; celle des mœurs, celle de la société, et aussi celle de la religion. Molière défend ses idées à propos de la société et dénonce par la satire.                                                                                                      Molière utilise le personnage de Tartuffe pour dénoncer et défendre son idée qu’il a de la réalité du XVIIème siècle en mettant en évidence la façon grossière dont le faux-dévot procède. D’abord, il met les maîtres de la maison (Mme Pernelle et Orgon) en confiance pour éloigner tout problèmes : « Mme Pernelle à Elmire : « Je vous dis que mon fils n’a rien fait de plus sage qu’en recueillant chez lui ce dévot personnage » (Acte I, scène 1, vers) 145-146) pour ensuite exploiter, voler et profiter (il arrive presque à s’emparer d’absolument tous les biens d’Orgon). Heureusement, le vrai Tartuffe est très vite démasqué par Dorine, la domestique (mais aussi le reste de la famille), qui le définit de sensuel, jouisseur et hypocrite, surtout lorsqu’il réplique : « Couvrez-moi ce sein que je ne saurais voir » (Acte III, scène 2, vers 860). L’intelligence de celle-ci montre aussi une satire de la société où le servant est plus habile que son maître. Molière est donc très fûté sur la façon dont il décrit Tartuffe et arrive parfaitement à dénoncer la façon dont procède un faux-dévot dans sa pièce, de ce fait, il défend l’idée bien fondée qu’il a sur cette société et prouve qu’il est tout à fait possible de faire passer un message et défendre cette idée à travers le théâtre.

Argument 2 : Molière caricature le personnage du faux-dévots, pour cela il montre son ignorance et la façon dont il profite et exploite les biens de la famille. De ce fait, il fait facilement passer au spectateur l’idée qu’il se fait à propos de ces fameux charlatans.

Exemples : “Il soupa, lui tout seul, devant elle, et fort dévotement il mangea deux perdrix, avec une moitié de gigot en hachis.” Acte I scène IV vers 240

« Qui savent ajuster leur zèle avec leur vice, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d’artifices » (Acte I, scène 5, vers 373-374).

Argument 3 : Molière veut faire transparaître l’idée d’arrogance et de transgression dont les faux-dévots font preuves, et fait par le même billet passer un message au spectateur à travers la façon dont il l’expose.

Exemples : Tartuffe a donc réussi à « voler » la femme d’Orgon. L’idée de transgression du faux-dévot envers ce qu’il est censé être (personne pieuse) accompagné d’arrogance.

Il veut maintenant s’emparer des biens d’Orgon. Il déclare au vers 1558 (Acte IV, scène 7) : « La maison m’appartient, je le ferai connaître ». Il n’a aucune pitié pour Orgon et sa famille et ne fait preuve d’aucune indulgence envers elle.

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