Recherches biographiques Baudelaire, Lautréamont et Corbière

Recherches poètes :

Charles Baudelaire (1821-1867) : né et mort à Paris, il est un poète français connu en grande partie pour son recueil de poèmes écrit en 1857 intitulé « Les Fleurs du Mal ».

Une jeunesse douloureuse : Il perd son père à l’âge de six ans, sa mère se remarie avec le commandant Aupick et il est mis en pension. L’enfant en éprouve un sentiment d’abandon.

Après son baccalauréat (1839) il fréquente les milieux littéraires, mène une vie libre mais contracte une maladie vénérienne (venant du nom de Vénus, la déesse de l’amour, c’est une MST). Sa mère et son beau-père effrayés l’obligent à embarquer pour Calcutta (ville au nord de l’Inde) mais à bord du navire, il refuse d’aller plus loin que la Réunion et retourne en France.

Misère, amour et poésie : A sa majorité il hérite de son père ce qui lui permet de vivre une vie dorée pendant un certain temps mais il accumule vite les dettes. En 1842 il devient l’amant de Jeanne Duval, une actrice d’origine haïtienne. Il publie dans diverses revues cependant il souffre de nombreuses angoisses ce qui le poussera à tenter le suicide en 1845. Il s’adonne par la suite à ses « paradis artificiels » (drogue, alcool et sexe).

Une fin de vie tragique : en 1852 il rencontre madame Sabatier et lui vouera longtemps un amour platonique, idéalisé. En 1857 il publie Les Fleurs du Mal aussitôt condamnées par la justice et censurées. Suivent en 1860, Les Paradis artificiels et en 1862 plusieurs poèmes en prose (édités par la suite dans Le Spleen de Paris). Paralysé et aphasique (aphasie : trouble du langage, difficulté à trouver ses mots - perte de la faculté de s’exprimer), Charles Baudelaire meurt en août 1867.

Lautréamont (1846-1870) : De son vrai nom Isidore Lucien Ducasse, Lautréamont (nom emprunté du roman portant de le même nom écrit par Eugène Sue) est un poète franco-uruguayen. Il est l’auteur des Chants de Maldoror (Poésies I et Poésies II). On ne connaît pas grand-chose de lui, mort à 24 ans, les surréalistes ont essayé de trouver des éléments biographiques dans ses poèmes. Il perd sa mère à un an (elle se serait suicidée) et il a grandit à Montevideo dans un pays agité par la guerre jusqu’en 1851. Il meurt de tuberculose pulmonaire.

Tristan Corbière (1845-1875) : nom de plume d’Edouard-Joachim Corbière est un poète français qui à écrit Les Amours Jaunes. Il est proche du symbolisme (mouvement artistique qui atteint son apogée dans les années 1890 qui se définit (assez difficilement) par un fort pessimisme, une attirance pour le rêve, l’ésotérisme (ensemble des enseignements secrets réservés à des initiés (ceux qui ont passé le statut de novice)) et par le symbole de la femme fatale) et du décadentisme (irrationnel, mort, mystère et rejet de la science). Il a une maladie osseuse et se considère comme laid. Il aime une femme sans retour prénommée « Marcelle » dans son œuvre. Il meurt tuberculeux, seul retranché dans un vieux manoir et incompris de ses contemporains (« Ah, si j’étais un peu compris ») et sa poésie novatrice ne sera reconnue que bien après sa mort.

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