Nicolas Boileau

Nicolas BOILEAU

Homme de lettre français né à Paris le 1er novembre 1636, mort à Paris le 13 mars 1711. En 1653, il a écrit des vers, et grâce à son frère, Gilles BOILEAU, il fut introduit dans des cerces mondains et distingués, où il put faire ses premières armes en littérature.

Il s'illustre d'abord dans le genre satirique (Une satire est une œuvre dont l'objectif est une critique moqueuse de son sujet, souvent dans l'intention de provoquer ou prévenir un changement.)

Boileau admire Molière, il est à ses cotés dans la querelle de L'école des femmes. Ensuite l'influence de Grand Arnauld, entraîne Boileau dans une direction nouvelle. Il renonce pour 25 ans à la satire et se tourne vers les Epîtres morales. (Epîtres morale : Lettre écrite par un auteur ancien, lettre en vers sur un sujet moral, philosophique). En 1694, Boileau revient à la satire.

Boileau meurt le 13 mars 1711 à Paris, au terme d'une vie consacrée à la défense créative de la tradition littéraire classique française.

Il a écrit des satires, des épitres, des œuvres poétiques diverses, des œuvres en prose et des correspondance.

Art poétique

C'est un poème didactique de 11 000 alexandrins classiques, découpé en 4 chant et paru en 1674. il traite des règles fondamentales de l'écriture en vers classiques et de la manière de s'approcher au plus près de la perfection.

Dans ses six premiers vers, le poème affirme la nécessité d'un talent inné sans lequel l'écriture poétique lui semble impossible. Pour Boileau, la perfection n'est accessible que lorsque sont réunis le génie et le respect des règles

L'auteur passe en revue les genres mineurs de la poésie : idylle, églogue, élégie, épigramme, ode, sonnet, etc. Même si certains auteurs ont porté ces genres à leur sommet, jamais ils n'atteignent au sublime. La fable est la seule forme à ne pas être considérée par Boileau comme mineure.

Le chant III décrit la règle des trois unités du théâtre classique.

Dans le chant IV Boileau célèbre le pouvoir créateur de la parole.

Le classicisme

Le classicisme est un mouvement littéraire qui se développe en France, et plus largement en Europe, dans la deuxième moitié du 17ème siècle, de 1660 à 1680. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critère qui dessinent un idéal s'incarnant dans "l'honnête homme" et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection.

Le classicisme concerne la littérature du 17ème siècle, en particulier le théâtre mais aussi d'autres art comme la musique, la peinture ou l'architecture.

...