Ne Me Quitte Pas
Recherche de Documents : Ne Me Quitte Pas. Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Mars 2013 • 1 292 Mots (6 Pages) • 1 829 Vues
Ne me quitte pas
Jacques Brel
Sous la forme d’une prière, d’une supplication
L’amour et son pouvoir de transformation
Énonciation : poème adressé à une femme
Cl de l’amour
Système fonctionnant à deux : rouge / noir, or / lumière
Occurrence du chiffre 2
Supplication, injonction
Titre du poème
Utilisation de « il faut »
Le refrain
Incantation : état second
Progression et mouvement du texte
De l’injonction à l’humiliation en passant par l’exaltation
1 : temps ; 2 : eau, terre, lumière, feu ; 3 : offrande du langage ; 4 : analogie tellurique ; 5 : retour à l’humain, retombée
Utilisation et force du langage
Le langage : une arme dévastatrice
Déploration
Silence, échec de la parole
Le langage : Une arme au service de l’amour
Le pouvoir d’invention de communication : v.34
Cl du conteur
Don d’un poème
Un langage d’amour courtois
Thèmes médiévaux
Univers du domaine du merveilleux
Offrande impossible
Image de la femme : vision céleste de la femme
Pouvoir d’élévation
Conclusion
La fin d'une histoire, le désespoir d'un amant délaissé... " Plus de 50 ans après sa sortie, le titre qui a rendu célèbre Jacques Brel fait encore vibrer de nombreux mélomanes.
"Ne me quitte pas" a été interprété pour la première fois sur scène par Jacques Brel en 1959. A l'époque, il fait sensation, notamment lorsqu'il effectue la première partie de Philippe Clay. Un artiste qui se voyait alors totalement voler la vedette au fil des soirs.
"Ne me quitte pas" rencontre un grand succès grâce à l'interprétation théâtrale de Jacques Brel. Il ne se contente pas de chanter, il vit totalement sa chanson... Regard implorant, mains tendues, perles de sueurs... Brel nous transporte littéralement dans un l'univers sombre de l'abandon et du désespoir.
Jacques Brel, dans sa chanson, est littéralement "au tapis". A genoux, il supplie sa dulcinée de revenir lui proposant " des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas" ou de "creuser la terre jusqu'après sa mort"... Il est prêt à tout.
Une magnifique chanson sur fond de rupture qui est au fond une belle ôde à l'amour. Jacques Brel, lui, préfère dire que "Ne me quitte pas'" parle de la "lâcheté des hommes". "C'est l'histoire d'un con et d'un raté" dira-t-il encore.
La chanson "Ne me quitte pas" aurait été inspirée au chanteur par son histoire d'amour avec Suzanne Gabriello. Lorsqu'il arrive à Paris, il vit une grande idylle avec cette chanteuse et comédienne. Pourtant, à l'époque, il est toujours marié avec Thérèse Michielsen alias "Miche", la mère de ses 3 filles et qui lui donnait toujours son consentement malgré ses incartades.
Suzanne Gabriello faisait partie du groupe "Les filles à papa" . Elle vécut une histoire d'amour passionnée, en "dents de scie" avec Brel, faite de multiples réconciliations et rupture. C'est Brel qui mit définitivement fin à leur histoire en 1961.
L'amour est la cause de tout : du désespoir, de la joie, de la vie, de la mort. N'est-ce pas ? C'est l'origine, la source première.
Le Jugement de Léa de Laurence Tardieu
[ Laurence Tardieu ]
Jacques est sorti de son histoire d’amour le cœur en cendres et à jamais meurtri. Il en souffre plus qu’il ne le montre. C’est alors qu’il écrit Ne me quitte pas, une chanson de rupture, de désespérance, des adieux… Parce que les mots qu’il crache, qu’il crie, qu’il chuchote, on ne peut les prononcer qu’en se quittant définitivement. Parce que c’est le comble du désespoir, de l’humilité, d’anéantissement - une agonie qui précède forcément la mort.
Mais au-delà de l’histoire personnelle, cette chanson a atteint en effet une dimension universelle. Comme souvent dans ses chansons, Brel utilise un processus de progression. Le personnage part d’une proposition, somme toute banale :
Oublier
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