Marguerite Yourcenar

Marguerite Yourcenar

Nous vous présentons une grande auteure française du XXè siècle, Marguerite Yourcenar, connue aussi bien en France que dans le monde entier. Dans un premier temps nous présenterons la vie cette femme qui a marqué les esprits de par son talent et ses actions. Par la suite, nous évoquerons quelques-unes de ses œuvres dans plusieurs disciplines. Puis nous finirons par une réflexion sur la place des femmes dans l’art en nous appuyant sur Marguerite Yourcenar.

enfance:

Marguerite Yourcenar de son vrai nom Marguerite Cleenewerck de Crayencour est une romancière, nouvelliste et autobiographe, mais aussi poétesse, traductrice, essayiste et critique littéraire née le 8 juin 1903 à Bruxelles en Belgique et morte le 17 décembre 1987 à Bar Harbor au Etats-Unis. Marguerite est issue d’une famille bourgeoise, son père est originaire de la Flandre française et issu d'une famille de l'ancienne bourgeoisie et d'une mère issue de la noblesse belge, cependant cette dernière meurt 10 jours après la naissance de Marguerite. Marguerite Yourcenar a donc été élevée par son père et sa grand-mère paternelle.

étude:

En 1912 ils s’installent à Paris et elle fait ses études sous la direction d'une institutrice, mais s'instruit surtout grâce aux visites des musées, aux matinées classiques des théâtres et à de longues lectures.

En 1914, surpris par la guerre , Marguerite et son père vont déménager en Angleterre pour une durée de 1 an, c’est d’ailleurs ici qu’elle apprend à parler anglais et commence avec son père l'étude du latin. De retour à  Paris en temps de  guerre, Marguerite poursuit ses études privées et commence le grec, et elle apprend aussi par ses propres moyens à lire les poètes italiens dans leur langue. 

Par la suite Marguerite lit bon nombre d'auteurs classiques et de maîtres de la littérature européenne du XIXe siècle et passe, en 1919, un baccalauréat latin-grec.

après (début/milieu carrière):

Pour ce qui est de son nom Yourcenar, c’est en fait un anagramme de Crayencour (son vrai nom de famille) à l'omission d'un C près,c’est donc le pseudonyme qu'elle s'est donné avec l'aide et l'accord de son père et qui est devenu son patronyme légal en 1947 lorsqu'elle a obtenu la nationalité américaine.  

C’est en 1929, qu’elle publie son premier roman, d'un style précis et classique : Alexis ou le Traité du vain combat. Il s'agit d'une longue lettre dans laquelle un musicien renommé, confie à son épouse son homosexualité et sa décision de la quitter dans en raisoni de vérité et d’honnêteté. Cette même année, suite au décès de son père, elle mène une vie bohème entre Paris, Lausanne, Athènes, les îles grecques, Istanbul, Bruxelles, etc, où elle écrira beaucoup de livres.

En 1939, lorsque l'Europe s'achemine visiblement vers la guerre, Marguerite Yourcenar décide de partir pour les États-Unis rejoindre Grace Frick, une professeure de littérature britannique à New York et aussi sa compagne depuis une rencontre à Paris, car Marguerite Yourcenar est bisexuelle, c’est-à-dire qu’elle aime les femmes et hommes.

fin de carrière/vie:

Pour la dernière partie de sa vie Marguerite se partage entre l'écriture dans l'isolement de l'île des Monts-Déserts et de longs voyages.

Elle meurt donc le 17 décembre 1987 à Bar Harbor, beaucoup lui rendrons hommage, comme Jacques Chirac en disant ces mots:« cette femme d’exception qui sut employer un ton très personnel pour trouver, grâce à l’histoire, l’occasion d’une réflexion poussée sur la morale et le pouvoir »

 Marguerite Yourcenar réussit dans plusieurs domaines littéraires et artistiques, c’est le cas de le dire. Elle écrit aussi bien des poésies, des nouvelles, des contes, des romans, des mémoires, des essais, du théâtre. Cette auteure s’est voulue historienne-romancière, ce qui consiste à se transporter en pensées à l’intérieur de quelqu’un et de transcrire son histoire comme il pourrait le penser. 

Je voulais commencer par parler d’un grand roman qui lui assura un succès dans le monde entier. Il s’agit des Mémoires d’Hadrien qui est un roman historique publié en 1951. L’auteure avait l’idée depuis son adolescence de créer ce roman mais elle a préféré attendre d’avoir plus de quarante ans pour le publier. Il est présenté sous la forme d’une longue lettre de l’empereur Hadrien qu’il envoie à son petit-fils adoptif, Marc-Aurèle, futur successeur de l’empire romain. L’empereur Hadrien se remémore le cours de sa vie, en évoquant ses triomphes militaires, son amour pour la poésie et les arts, sa philosophie de vie, sa liaison avec son amant. Les chapitres sont regroupés en six parties avec chacun des noms latins. 

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