MICHEL MOLLAT DU JOURDIN

SUBTS Alix

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Histoire Culturelle 

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Michel Mollat du Jourdin:

                C’est un historien français né le 13 juillet 1911 à Ancenis et mort le 11 novembre 1996 à Reims. Son père Emmanuel Mollat, fut capitaine au 64ème régiment d’infanterie au moment de sa naissance. En 1933, Michel Mollat se marie avec une Deshais du Portail et c’est le 13 Février 1952 qu’un jugement est rendu au tribunal de Laon et modifie officiellement le nom de Mollat en Mollat du Jourdin.

                Ensuite, au niveau de sa carrière, il a tout d’abord été professeur universitaire de Paris IV. Il a consacré quatorze années de son enseignement à l’étude de la pauvreté entre séminaires, mémoires, thèses..

En effet il fut membre de l’Académie des inscriptions et des belles-lettres en 1978 et y siégea jusqu’à sa mort.

Les pauvres au Moyen-Âge:

        Les pauvres au Moyen-Âge est l’une des oeuvre de Michel Mollat du Jourdin. C’est ce que l’on appelle une revue de l’histoire des religions. Celui-ci date de 1980.

L’édition Complexe, a été paru le 7 Septembre 2006. Il fait parti de la collection Historiques, numéro 11. C’est un ouvrage contenant 389 pages.

        Cet ouvrage expose l’étude d’une partie de la société médiévale du Vème au XVème siècle. En effet il reste compliqué de connaitre l’histoire des pauvres à cette époque sans archives et sans visages car ceux-ci ne pouvaient pas assurer leur subsistance de part leurs moyens insuffisants au niveau techniques, économiques, politiques ou encore culturels.

        De plus, on relève la trace des pauvres sur une très longue période ( du Vème au XVème siècle ), plus précisément les pauvres dits « du Christ »  ainsi que les malades tout d’abord, ensuite on y retrouve les pauvres « laborieux » en relation avec les revenus insuffisants au niveau agricoles. On parle souvent des « gueux », un terme employé pour désigner les marginaux, vagabonds et réfractaires au travail.

        Michel Mollat s’est penché sur la souffrance de ces personnes qui ne sont pas seulement dits pauvres pour leurs circonstances économiques, sociales, ou culturelles mais aussi et surtout sur leurs attitudes mentales et de ce que la société leur inflige.

Grâce à cet ouvrage, l’auteur permet d’extérioriser ce que les pauvres, souvent muets à cette époque, n’ont jamais pu dire; que ce soit leur résignation, leurs plaintes ou leurs colères.

        Les principaux thèmes présents dans cette oeuvre sont donc sans surprises, l’étude des pauvres durant cette longue période qui est comme dit précédemment du Vème au XVème siècle, en parlant des différents types de pauvretés et personnes reliées à ce mot.

Ensuite l’auteur cherche à parler de tout ce qui n’a jamais été mis en lumière par ces personnes invisibles à cette époque et dont personne n’a parlé pendant longtemps.

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