Les droits acquis par la femme maghrébine
Commentaire de texte : Les droits acquis par la femme maghrébine. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar fuck • 7 Février 2014 • Commentaire de texte • 260 Mots (2 Pages) • 624 Vues
Les droits acquis par la femme maghrébine sont aujourd’hui indéniables.
La révision du code de la famille en Algérie et au Maroc, la participation
accrue des femmes à la vie politique et la promotion de leur rôle dans
la société témoignent bien de ces progrès concernant la situation des
femmes. En Tunisie, après la révolution du 14 janvier 2011, les femmes
ont obtenu la parité dans les listes électorales. Toutefois, ces avancées ne
se sont pas accompagnées d’une meilleure représentation des femmes
dans les médias. Les acteurs politiques et la société civile dénoncent
en effet l’image négative de la femme véhiculée par les médias et
appellent au développement d’une culture médiatique globale fondée
sur l’égalité et le respect de la dignité des femmes. Plusieurs analystes,
notamment Roy, Chouaieb, Abderahman et d’autres encore, soulignent
que cette dégradation de l’image de la femme résulte de conditions
sociopolitiques diffi ciles et d’une société profondément traditionnelle1
et infl uencée par le discours islamiste.
Aujourd’hui encore, la représentation des femmes dans les médias au
Maghreb reste indiscutablement stéréotypée et insuffi sante. Les femmes
sont en effet moins fréquemment interviewées, leur point de vue est
marginalisé. Les femmes sont représentées comme des victimes, des
assistées ou bien enfermées dans des rôles traditionnels. À l’inverse,
la femme « pseudo-moderne » est souvent hyper-sexualisée2.
En Tunisie, après la révolution du 14 janvier 2011, il y a eu de nombreuses
atteintes aux droits des femmes dans les médias démontrant ainsi la
fragilité de l’égalité entre les hommes et les femmes dans ce domaine.
Les médias ont fait de la femme incarnée par l’ex-première dame de
la Tunisie, Leïla Ben Ali, le symbole du régime despotique tunisien.
Dans le même esprit, l’immolation de Mohammed Bouazizi, l’étincelle
...