Les Chats
Mémoires Gratuits : Les Chats. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Nemma • 23 Septembre 2014 • 300 Mots (2 Pages) • 513 Vues
Charles Baudelaire
Les Chats
La perfection et la beauté sont de mise dans les poèmes du poète journaliste et
romancier Théophile Gauthier. Le maniement des mots étant un véritable art, ilinspire le poète Charles Baudelaire qui lui dédie son célèbre recueil Les Fleurs du
mal, publié en 1857. Cette œuvre cadre parfaitement dans le courant de l’époque : le symbolisme. On l'explique parle fait que le culte de la beauté et d'un idéal est reflété à l'intérieur du poème, par la mise en évidence d'un univers spirituelle et mystérieux et d'un anticonformiste idéalisant une façon devivre en dehors des marges.
Les poèmes du courant symboliste font souvent référence à un monde spirituel bien au-delà du concret. Bien que la quête de l’individu vers l’Idéal soit au cœur de lathématique de Baudelaire, son poème «Les Chats» n’est pas centré seulement sur la beauté. Un univers inconnu et mystérieux est évoqué. D’abord, le rêve est clairement préféré au réel. Les figures de styleutilisées vont à l’encontre du sensorielle et amènent un langage fantastique et illusoire. L’extrait suivant suggère bien l’univers imaginaire formé par Baudelaire : «Leurs reins féconds sont pleind’étincelles magiques, Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin, Étoilent vaguement leurs prunelles mystiques.»( Charles, BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, publié en 1857, poème «Les Chats», lignes 12 à14). Les groupes du nom engagent une vision irréaliste du personnage du chat, entre autres «étincelles magiques», «parcelles d’or» et «prunelles mystiques». Ces illusions donnent aux chats descaractéristiques invraisemblables, présentes dans les rêves et non dans la vraie vie. D’autre part, il s’avère que Baudelaire s’aventure également dans le mystère du divin. Il fait évoluer le chat, le personnagedu poème en question, de l’état domestique à l’état spirituel. «Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes
...