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Karl Marx

Commentaire de texte : Karl Marx. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2014  •  Commentaire de texte  •  906 Mots (4 Pages)  •  801 Vues

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Karl Marx, qui est un philosophe et économiste allemand du XIX ème siècle, est considéré comme l’un des pères du communisme, en raison de ses nombreux ouvrages prônant la « révolution et la dictature prolétaire », afin que cesse la lutte des classes ( ouvriers contre bourgeois).

Il est parallèlement le créateur d’une philosophie dite « matérialiste », qui est une théorie selon laquelle la matière est la seule réalité existante, ou du moins elle est la base fondamentale de la vie spirituelle ; aujourd’hui il peut y avoir une connotation péjorative, en sous entendant que l’on cherche à expliquer le supérieur (l’esprit) par l’inférieur (le corps, la matière).

Marx, qui cherche dans ses nombreux ouvrages à brosser une esquisse de sa société, et dans le même temps à analyser cette dernière afin que le prolétariat sache comment il doit faire la révolution, s’attarde longuement sur le travail, notion essentielle de la situation moderne. En effet c’est pour lui le moyen d’appliquer le concept du capitalisme, à savoir, l’exploitation de l’homme par l’homme.

Il revient donc sur les fondamentaux de « ce qu’est le travail » afin de mieux en saisir l’essence première. Le texte ci-dessus est donc une réflexion première sur le travail ; il y différencie le travail, propre à l’homme, et l’activité animale, qui bien que proche du travail n’en est pas.

Tout d’abord, Marx pose le contexte dans lequel l’homme travaille :

“Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l’homme et la nature. »

En effet, le travail est le moyen pour l’homme de transformer la nature, environnement hostile, afin d’en faire un espace de culture propre à l’homme ; Marx suit la pensée de Descartes qui dans le Discours de la méthode énonçait que le travail nous rendait « maîtres et possesseurs de la nature ». C’est donc en cela une vision classique du rapport de l’homme au travail, où le travail est le moyen de passer de l’état de nature à celui de culture. Marx illustre d’ailleurs parfaitement cette transformation de la nature quand il dit : « afin de s’assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie. ».

Marx reprend également la thèse de Kant lorsqu’il affirme que le travail « développe les facultés qui y sommeillent (en nous). » Il souligne par là le rôle primordial du travail qui est le vecteur de développement de l’homme. En effet, par le travail l’homme apprend, s’entraîne (par la répétition) et de fait acquière de l’expérience. Il est en quelque sorte obligé de travailler, et d’acquérir cette expérience car comme le dit Kant : « La nature semble même avoir trouvé du plaisir à être la plus économe possible, elle a mesuré la dotation animale de l’homme si court et si juste pour les besoins si grands (…) elle voulait que l’homme dût parvenir par son travail à s’élever ».

Jusque là rien de bien révolutionnaire ; Marx s’appuie sur les solides fondements de ses prédécesseurs. Néanmoins, il va faire ressortir une idée fondamentale : celle de la volonté.

Ne voulant pas se perdre dans le préliminaire sans fin du travail et de l’instinct, il part d’une situation évoluée de

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