John Rockfeller

John Rockefeller

I Contexte historique :

L'histoire des Européens en Amérique du nord débute en 1492 (Christophe Colomb), par l'arrivée de colons de différents pays européens (Espagne, France, Pays-Bas, Scandinavie, Angleterre)

Au cours des XVIIème et XVIIIème siècles se forment progressivement les treize colonies britanniques de la côte orientale, ancêtres des États-Unis (carte). Les Français explorent la vallée du Mississippi et fondent la Louisiane. L’Amérique du Nord devient rapidement un enjeu entre les puissances coloniales : l’Angleterre assure peu à peu sa suprématie en remportant les guerres anglo-néerlandaises puis la guerre de la Conquête (1763) contre la France, qui perd ses possessions de l’est du Mississippi. Le peuplement se fait essentiellement par des migrants britanniques et par la traite négrière. Les esclaves noirs sont employés dans les plantations de tabac du sud.

Dans le courant des années 1770, les colons américains s'opposent de plus en plus à Londres qui leur refuse les terres indiennes situées à l’ouest des montagnes Appalaches. Les taxes et les impôts sont augmentés. En décembre 1773, les colons détruisent une cargaison de thé : la guerre éclate l’année suivante. Les insurgés envoient des représentants au Congrès continental qui approuvent la déclaration d'indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776.

Depuis, l'Union ne cessent de grandir et s'étend désormais vers le nord de l'Amérique. L'économie est prospère : au sud, le coton, au nord, l'industrie. Mais la nouvelle nation est divisée. Dans un pays où tous les hommes naissent égaux en droits, 4 millions de noirs américains sont des esclaves. Cette situation déchire la nation.

La ruée vers l'or débute vers 1929 avec les premières mines en Géorgie, puis en Californie. La plus grande partie des colons est arrivée lors des années 1832 et 1833, à l'occasion de loteries permettant d'attribuer des terres.

La construction du canal Erié est un projet ambitieux qui doit relier l'océan atlantique au cœur de l'Amérique. Long d'environ 500 km, il est creusé à la main. Le canal est ouvert en 1825 après 8 ans de travaux et va transporter chaque année 15 millions de dollars de marchandises. Les villages en bordure de l'eau deviennent rapidement des villes prospères.

New York est une ville en pleine expansion et déjà Wall Street devient une place financière de renommée mondiale. La taille de la ville quadruple et New York devient le premier port du pays. L'essor du commerce crée tellement de richesse qu'apparaît pour la première fois en 1840 le terme de "millionnaire".

De nos jours, 80 % de la population installée au nord de l'état de New York vivent encore le long des 40 km du canal.

Au sud, c'est le coton tropical qui prospère dans les états du sud de l'Amérique. Ses fibres douces et précieuses sont faciles à cultiver mais son traitement requiert un travail intensif : il faut séparer les graines de la fibre à la main, ce qui prend toute la journée pour quelques kilos de coton brut. Mais une machine inventée en 1794, l'égreneuse à coton, va changer considérablement ce travail et par conséquent le commerce du coton (50 fois plus de coton par jour). En 1830, l'Amérique produit 30 % du coton mondial ; en 1850, elle en produit les 3/4. Surnommé "l'or blanc", le coton offre un confort de vie plus luxueux pour les producteurs et il y a plus de millionnaires dans le Mississippi que dans le monde entier.

Le nord industriel est complice du succès du sud car il profite de son coton et ferme les yeux sur l'esclavage. La culture intensive du coton appauvri la terre et les producteurs de coton veulent étendre leurs cultures vers l'ouest, mais les anti-esclavagistes du nord s'y opposent car ils veulent garder cette région libre. Cela engendre les premières batailles contre l'esclavage.

La prospérité du nord s'accroit encore avec l'arrivée d'une nouvelle machine : le métier à tisser mécanique. Dans un même lieu, des balles de coton brut entrent et sortent sous forme de vêtements finis. C'est la naissance de l'usine moderne, dont 85 % des ouvriers sont des femmes et des jeunes filles. Cela revient alors moins cher d'acheter du prêt-à-porter que de fabriquer ses propres vêtements.

Malgré les 12 heures quotidiennes de travail,

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