Gustave Flaubert, Biographie

Gustave Flaubert naît à Rouen le

12 décembre 1821, à l’Hôpital

de l’Hôtel-Dieu dont son père

est chirurgien-chef. Son frère

Achille, qui sera aussi chirurgienchef à Rouen, a huit ans de plus

que lui et sa sœur Caroline naît

trois ans après lui, en 1824. Dès

le collège, puis au lycée, il écrit

de nombreux textes. Après son

baccalauréat, il voyage dans les

Pyrénées, à Marseille puis en

Corse. Il commence des études de

Droit à Paris mais ne les achève

pas. Il se lie d’amitié avec Maxime

du Camp.

Il entreprend l’écriture de L’Éducation Sentimentale, en 1843 et

l’achève en 1845 (c’est la première version de ce roman). En

janvier 1844, il subit une attaque

nerveuse (considérée comme une

crise d’épilepsie) en Normandie et

cela l’angoisse si fort qu’il quitte

Paris et ses études en 1845 pour

s’installer dans la propriété familiale de Croisset, près de Rouen.

Il y mène une vie relativement solitaire mais se rend souvent à Paris. Il

voyage en Italie avec sa sœur Caroline en 1846. Celle-ci meurt quelque

temps plus tard en donnant naissance à une fille, Désirée-Caroline ; Gustave et sa mère l’élèveront ensemble à Croisset. Il rencontre Louise Colet

en août 1846 à Paris : ils auront une liaison qui s’achèvera en 1854. Il

retrouve son ami de collège Louis Bouilhet et avec Maxime du Camp, ils

rédigent tous les trois une œuvre satirique Jenner ou la découverte de la

vaccine. En février 1848, Flaubert est à Paris et il assiste aux journées

révolutionnaires dont il sera fait mention dans L’Éducation sentimentale

(deuxième version) et dans Bouvard et Pécuchet. Il écrit en 1848-1849

A

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58 Séquence 2 – FR01

La Tentation de saint Antoine puis Voyage en Orient (de 1849 à 1851)

avec Maxime du Camp : ils parcourent l’Égypte, la Palestine, le Liban,

Constantinople, la Grèce et l’Italie. À son retour, en juin 1851, il rédige

Voyage en Égypte.

Dès septembre 1851, il commence la rédaction de Madame Bovary. De

son abondante correspondance avec Louise Colet, nous connaissons

à la fois sa correspondance intime et le journal de la rédaction de son

roman. Il achève ce « livre si simple » le 30 avril 1856. Madame Bovary

paraît dans La Revue de Paris, revue de son ami Maxime du Camp, en

six fois, du 1 er octobre au 15 décembre 1856. Le 29 janvier 1857 et le

7 février suivant, Madame Bovary fait l’objet d’un procès, pour atteinte

aux bonnes mœurs et à la religion. Flaubert est acquitté (grâce à ses

liens amicaux avec la famille impériale) mais avec un blâme. La même

année, Baudelaire sera aussi jugé pour la parution des Fleurs du Mal,

mais lui sera condamné. Trois éditions de Madame Bovary paraissent en

1857,

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