Compte rendu des axes majeurs de réflexion développés dans le texte de Paul-Émile Borduas

Paul-Émile Borduas a vu le jour le 1er novembre 1905 dans la province du Québec et plus précisément dans un village intitulé Saint-Hilaire, qui est proche de Montréal. Il est le 4ème enfant de Magloire Borduas et d’Eva Perrault. Au cours de sa jeunesse, il a eu la chance de rencontrer Ozias Leduc qui était parmi les peintres les plus réputés du Québec au niveau de la décoration intérieure des églises. Dès lors, Paul-Émile devient l’apprenti peintre d’Ozias Leduc, qui lui offre des leçons d’histoire de l’art et surtout de peinture. Il lui apprend aussi les bases de la décoration des églises. En suivant le conseil d’Ozias, Paul-Émile s’inscrit en 1923 à l’école des beaux-arts de Montréal, afin d’obtenir un diplôme d’enseignement. En 1928 il obtient du curé de Notre-Dame, Monsieur Olivier Maurault, l’aide financière qui lui permet de poursuivre ses études en France, entre 1928 et 1930, aux ateliers d’arts sacré de Paris. L’influence de son premier maitre ne passera pas inaperçue, puisqu’il décide de suivre le mouvement nabi avec quelques artistes français qui sont des partisans de ce mouvement. Le mouvement nabi est à la fois artistique, intellectuel et spirituel. De retour en France, Paul-Émile ne trouve pas de travail à cause de la crise donc il est obligé de travailler en tant qu’enseignant de dessin dans des écoles primaires de Montréal avant d’obtenir, en 1937, une fonction dans l’école du meuble. En lisant L’amour fou d’André Breton, Paul-Émile a été marqué par le conseil de léonard de Vinci. En effet, ce conseil l’inspire a ne dépendre que de ses sentiments, plutôt qu’à un thème prédéterminé, pour la création de ses tableaux. En d’autres termes, il s’agit pour lui de dessiner automatiquement. De la, surgit le concept de l’automatisme, en effet Borduas dessine son premier tableau automatiste en 1943, les expositions s’ensuivent et notre artiste devient célèbre. Par son désaccord avec le contrôle de l’église catholique au Québec sur tous les composants de l’état, il dénonce l’abus de pouvoir de l’église et incite les gens à se manifester pour fonder un nouveau Québec. Ces idées lui ont couté chère, puisqu’il a été renvoyé de son travail au sein de l’école du meuble. Par conséquent, il décide donc de s’exiler vers les États-Unis, et plus précisément à New York, où il se construit une réputation universelle d’artiste a traves ses œuvres. Sa conquête du succès et de la célébrité le pousse à revenir à Paris, où il n’atteint cependant pas son but. La santé de Paul-Émile commence à se dégrader quand il peint son dernier tableau. Il meurt le 22 février 1960 d’un arrêt cardiaque.

I. Compte-rendu des axes majeurs de réflexion développés dans le texte de Paul-Émile Borduas.

Tout d'abord le texte est écrit après les deux guerres mondiales, c'est pourquoi le refus global de Paul-Émile Borduas fait une critique de la société Québécoise comme il l'observe dans les années 40. Le texte peut être divisé en trois parties distinctes soit: l'analyse de l'histoire, la prise de conscience et l'appel à la révolte. Au départ l'auteur avait comme objectif de réformer le courant artistique dominant. Borduas impose avec l'appui de ces camarades celui de l'automatisme. En fin de compte, il s'offrira, comme son titre l'indique, une critique de la société conservatrice dans son ensemble.

En premier lieu, Borduas revient au fondement de la société Québécoise, cette «colonie précipité dès 1760» . De là, l'auteur critique les valeurs des canadiens français, dont la principale est l'immobilisme. C'est sur cette base, qu'il énonce la polarisation par la religion de l'élite religieuse et des autres, le peuple. Ensuite il décrit les trois entités que suivante : la religion, l'élite et le peuple. La religion caractérise la société Québécoise puisqu'elle décide de ce qui est transmis ou non comme information au peuple. L’élite religieuse détient le pouvoir de la mise en forme de l'éducation et des valeurs inculquées au peuple. Le peuple ne fait qu'appliquer ce mode de vie sans ce questionner. En un mot, Borduas affirme que les canadiens français sont comme figés dans l'histoire et condamnés à la subir tant qu'ils ne se libèreront pas de l'élite religieuse.

En deuxième lieu, Borduas rend compte d'une prise de conscience. Il fait ses observations à partir des guerres mondiales et de l'ouverture sur le monde. Effectivement les erreurs de l'église et la découverte d'autres nations grâce aux voyages des intellectuels et des artistes entre autres ont favorisé l'éveil de la raison au dépens de la religion. Conséquemment on passe d'une société de «peur» a une société «d'angoisse» . En fait, Borduas critique en même temps la religion et la science auxquelles la population ne croit plus. L'auteur nous fait part des révolutions qui ont eu lieu un peu partout en Europe et en Amérique du nord en démontrant que ces propos sont justes à propos de la religion et la science.

En dernier lieu, Paul-Émile Borduas résume ces arguments précédents en une phrase : «Refus de toute intention, arme néfaste de la raison.» Il appelle ainsi à la révolte et non à la révolution, puisque c'est ainsi, selon lui, qu'on pourra se libérer du passé et forger un futur libérateur. Dès lors, l'auteur invite le peuple Québécois à se libérer de la religion et la science pour ouvrir la porte a un avenir indépendant du passé.

II. La Révolution tranquille

La révolution tranquille selon Lucia Ferretti «c’est la conjonction d’un réformisme et d’un nationalisme effervescents au cœur même de l’état québécoise qui fait la spécificité de la révolution tranquille» . Elle désigne une période importante dans l’histoire du Québec, cette période a suscité plusieurs débats auprès des analystes afin de définir sa nature et son importance. Pour certains, elle est perçue comme un évènement crucial qui a permis aux canadiens français d’accéder à la modernité tandis que pour d’autre comme par exemple

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