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Collier plastron orné d'une turquoise

Étude de cas : Collier plastron orné d'une turquoise. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2013  •  Étude de cas  •  5 626 Mots (23 Pages)  •  681 Vues

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1

1055129985

collier Plastron orne d'une turquoise

<p> <strong> Collier plastron

TURQUOISE/NOIR

UNIQUE

1

10.9

10.9

2

1040494891

collier avec pendentif grave

<p> Collier en maille serpent avec <strong>

ARGENT/NOIR

UNIQUE

1

7.32

(500 pages)

pour lequel on trouve un résumé

des notes (page 3)

puis successivement l’examen de :

l’intérêt de l’action (page 34)

l’intérêt littéraire (page 41)

l’intérêt documentaire (page 54)

l’intérêt psychologique (page 58)

l’intérêt philosophique (page 62)

la destinée de l’œuvre (page 66).

Bonne lecture !

En France, en 1914, Ferdinand Bardamu a vingt ans et est étudiant en médecine. À la suite d’une discussion animée avec un camarade et, un peu par hasard, parce qu'un régiment passe devant la terrasse du bistrot où il discute, il court s'engager. Mais, au front, sur une route de campagne qu'arpente nerveusement son colonel sans prendre garde aux Allemands qui mitraillent, il réalise qu'il ne veut pas mourir, qu'il préfère fuir pour rester vivant. Envoyé en reconnaissance, il rencontre Léon Robinson, un déserteur qui souhaite se constituer prisonnier. Ils n'y arrivent pas et il faut qu’il soit blessé pour pouvoir revenir à Paris où il rencontre Lola, une Américaine bien en chair et peu avare de sa personne, venue en France se dévouer auprès des pauvres soldats pour lesquels elle façonne puis goûte les beignets des hôpitaux. Une fin d'après-midi, alors qu'il contemple les restes d'une baraque foraine, le “Tir des Nations”, il est subitement frappé de terreur, « voit » des soldats ennemis embusqués partout et est embarqué vers un hôpital psychiatrique. Il se lie avec une violoniste, Musyne, qui, cependant, lui préfère des Argentins.

Enfin réformé, il s'embarque pour l'Afrique à bord de l'”Amiral Bragueton”. Passé le Portugal, la chaleur et l'alcool aidant, les passagers non payants (fonctionnaires et autres militaires), à force d'ennui, conçoivent les plus noirs soupçons vis-à-vis de ce «payant». À moins de fuir quelque horrible passé, quelle autre raison aurait pu pousser ce passager à quitter l'Europe? Peu à cheval sur l'amour-propre, il se tire du mauvais pas in extremis en invoquant l'esprit patriotique et la grandeur de la France.

Débarqué précipitamment à Bombola-Fort-Gono, il est embauché par une compagnie coloniale qui l'envoie dans un comptoir de la brousse, via Topo où il tombe sur de frénétiques militaires : le lieutenant Grappa qui exerce la justice à coups de triques ; le sergent Alcide qui entretient un petit commerce de tabac avec ses douze miliciens nudistes. Puis Bardamu remonte le fleuve à la recherche du comptoir qui n’est qu'une vieille case délabrée. Il voit son prédécesseur, en qui il reconnaîtra plus tard Robinson, s'enfuir après avoir tout volé. Atteint de malaria, rongé par les fièvres, il est vendu par les indigènes à une galère espagnole en partance pour New York.

Embauché au port pour l'incroyable capacité qu'il développe à dénombrer les puces, il retrouve Lola et, après lui avoir soutiré quelque argent, gagne Détroit où il travaille dans les usines Ford. Il se lie avec Molly, une prostituée proche de la sainteté tant son amour et son désintéressement sont grands. Un soir, il croise Robinson à présent nettoyeur de nuit.

Il repart pour l'Europe et, après avoir achevé ses études de médecine, s'établit en banlieue, à La Garenne-Rancy. Trop compatissant, gêné d'avoir à réclamer des honoraires, il vivote. De Bébert, le neveu de la concierge, à la fille du cinquième qui mourra des suites d'un avortement, il se traîne au milieu de ses malades qu'il décrit sans complaisance. Les Henrouille lui proposent de le payer pour qu'il fasse enfermer la vieille mère qui les empêche de faire des économies. Il refuse mais les visite régulièrement. Robinson reparaît, accepte d'assassiner la vieille Henrouille mais prend en pleine figure la charge de chevrotines qu'il lui destinait. La famille se retrouve avec la mère et son assassin, devenu aveugle, sur les bras. L'abbé Protiste, moyennant finance, trouve le moyen d'envoyer Robinson et la vieille à Toulouse.

Une fois cette épine hors du pied, Bardamu attrape un rhume tenace qui précipite sa décision d'abandonner Rancy. Il est figurant au théâtre Tarapout jusqu'au jour où, une fois de plus, il part. À Toulouse, Il rejoint Robinson qui va se marier avec Madelon, la fille de la vendeuse de cierges. Au moment où Bardamu va prendre le train pour Paris, il apprend que la mère Henrouille «s'est tuée» dans un escalier. Il fuit de nouveau, rencontre un certain Parapine qui, chercheur à l'Institut Bioduret, a perdu son emploi et travaille à présent dans l'hôpital psychiatrique du docteur Baryton où il fait entrer Bardamu. La vie s'y écoule tranquillement jusqu'au soir où Baryton se targue d'apprendre l'anglais. Bardamu joue au professeur, et les progrès de l'élève sont tels qu'après trois mois, Baryton se décide à tout plaquer pour courir l'aventure au nord ! Nommé directeur de l'asile par intérim, Bardamu s'accommode de la situation jusqu'au retour de Robinson qui ne veut plus épouser sa Madelon. Elle arrive et le poursuit de ses assiduités. Robinson lui avoue sa lassitude des hommes et des sentiments, la vie le dégoûte. Madelon le tue de trois balles de revolver. La police emporte le corps, Bardamu finit dans un bistrot, près d'une écluse ; un remorqueur

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