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Claude Gueux, Victor Hugo

Commentaires Composés : Claude Gueux, Victor Hugo. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2013  •  737 Mots (3 Pages)  •  1 335 Vues

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Éveil des consciences sur la peine de mort et le rôle de l’État dans l’éducation du peuple ; le lecteur trouvera en Claude Gueux un véritable guide moraliste. L’effet produit est celui d’un miroir qui refléterait l’affligeante vérité des classes ouvrières.

La nouvelle prend des allures de brasier, le peuple brûle, l’État l’encourage. L’énergie d’activation est la véhémence du ton de l’auteur, engagé contre la misère. La peine de mort est signe de déclin, d’une société qui croit progresser en encourageant le peuple au vice.

Pour l’auteur il faut agir en amont du problème, soit investir dans le peuple par l’éducation. Enfin, une note est introduite au début de la nouvelle, il s’agit d’une lettre où il est dit que Claude Gueux aurait été distribuée aux cinq cents députés de France de l’époque. L’auteur semble vouloir mener les esprits vers une société avec laquelle le peuple pourra aspirer à une vie meilleure.

La structure schématique de la nouvelle repose sur trois parties distinctes.

Avant la prison (p. 11), cette première partie introduit le personnage de Claude Gueux, profil d’un homme puni, qui a voulu garder sa dignité de père face à son enfant. Ce qui en résulte, cinq années à la maison centrale de Clairvaux ; comme énoncé précédemment, le cadre choisi pour la nouvelle correspond à celui de l’authentique histoire de Claude Gueux. Le rythme saccadé des phrases et la brutalité des mots participent au cheminement du lecteur sur la voie de la réflexion. Cette première partie recherche l’attention de son auditoire, elle est la promesse de la continuité de l’écoute et suscite donc sa curiosité. L’auteur établit un lien fort entre le personnage principal et le lecteur, celui-ci s’investit moralement et semble participer à l’histoire, il est néanmoins limité à son siège de spectateur, sans aucune interaction possible.

De l’incarcération à l’échafaud (p. 12-43), cette seconde partie se détache des deux autres, la narration tient une place plus importante. En effet, les idées que l’auteur développe sur la peine de mort, dans la troisième partie, prennent appui sur le récit précèdent qui devient alors une illustration des propos avancés. Dans cette seconde partie, Claude se lie d’amitié avec un autre détenu, Albin, qui partage sa maigre ration de nourriture avec lui. Le directeur des ateliers, surnommé M-D, n’apprécie pas le condamné Claude, celui-ci semble exercer trop d’autorité sur ses camarades prisonniers. Aussi, M-D décide-t-il de changer Albin de quartier de prisonnier. Claude essaie de récupérer son camarade, mais le directeur n’agit pas. Désespéré, il décide de l’assassiner et tente de se suicider. Il survit, l’autre meurt, la maison centrale de Clairvaux devait se débarrasser de l’un des deux. Claude est jugé et condamné à la peine capitale.

L’État, l’instruction publique et la peine de mort (p. 44-50), cette troisième et dernière partie clôt l’histoire sur la volonté de l’auteur de nous faire réfléchir sur la vraie culpabilité de Claude, l’État ne serait-t-il pas également responsable et de quelle façon ? Véritable plaidoirie que nous propose Victor Hugo, toujours plus investi dans la détresse des opprimés.

Résumé

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