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Charles De Gaulle

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Par   •  16 Mai 2015  •  1 629 Mots (7 Pages)  •  760 Vues

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Charles de Gaulle

Né à Lille (France) le 22/11/1890 ; Mort à Colombey-les-Deux-Eglises (France) le 09/11/1970

Symbole de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, « l’homme de la situation » pendant la Guerre d’Algérie et acteur principal de la construction de la Cinquième République, le général de Gaulle incarna la France pendant de nombreuses années. Passionné par le passé de son pays, il répondit présent à ses convictions en endossant le rôle du personnage qui ne subit pas l’Histoire mais la construit.

Une éducation traditionaliste et érudite

Né à Lille en 1890, Charles de Gaulle reçoit de sa famille une éducation conservatrice où catholicisme, patriotisme, admiration de l’Ancien Régime et érudition constituent les principales valeurs. Son père, professeur, le confie aux Jésuites et lui ouvre les portes d’une riche bibliothèque familiale que le jeune Charles dévorera, avec un intérêt particulier pour Péguy, Bergson mais surtout Chateaubriand.

S’orientant rapidement vers une carrière militaire, il entre à l’école de Saint-Cyr à 18 ans. Deux ans avant l’éclatement de la Première Guerre mondiale, il sort treizième de sa promotion et rejoint le 33ème régiment d’infanterie d’Aras alors commandé par le colonel Pétain.

Un militaire passionné

Lors de sa première affectation, Charles de Gaulle gagne rapidement la confiance et les éloges de Philippe Pétain ainsi que le grade de lieutenant. Quelque mois après le début de la Grande Guerre, il est promu capitaine. Il fait alors preuve d’un vif engagement lors des combats. Blessé à deux reprises et décoré de la Croix de guerre, il est finalement fait prisonnier au terme d’une courageuse bataille à Verdun. Soucieux d’être au cœur de l’action, il multiplie les tentatives d’évasion qui se soldent toutes par des échecs. Il sera finalement libéré à la fin de la guerre. Il part alors combattre en Pologne contre la Russie soviétique.

Après s’être marié en 1921, il rejoint l’école de Saint-Cyr pour enseigner mais ses théories qui mettent l’accent sur le mouvement et le rôle des blindés suscitent l’hostilité de ses supérieurs. En 1925, il est appelé par le Maréchal Pétain pour écrire une histoire du soldat français. Rapidement, les revendications de paternité sur ces ouvrages sépareront les deux hommes.

Les différentes publications de de Gaulle renforcent sa mésentente avec l’Etat-major tandis que son insistance sur l’importance des cuirassés et ses tentatives de rallier le monde politique à ses idées ternissent son image auprès de ses supérieurs.

L’Appel du 18 juin Lorsque les combats de la Seconde Guerre mondiale débutent en mai 1940, le colonel de Gaulle est nommé à la tête d’une division cuirassée et se distingue en menant une contrattaque efficace à Mont cornet. Très vite, Paul Reynaud, président du Conseil, lui donne un poste au Ministère de la Défense. Mais, De Gaulle est fermement opposé à tout armistice. Quand Pétain signe la paix, il choisit l’exil en Angleterre pour pouvoir poursuivre le combat.

Désormais, la rupture avec son ancien supérieur se transforme en inimitié historique. Devenu général, de Gaulle défie le maréchal en lançant le 18 juin son célèbre appel dans lequel il appelle à poursuivre le combat contre les forces de l’Axe. Le nouveau gouvernement français répliquera en le faisant condamner à mort par contumace, pour haute trahison. De Gaulle va alors œuvrer pendant quatre ans à l’unification des résistants français. Son objectif est aussi que ces mouvements soient reconnus comme représentants légitimes de la France auprès des alliées. Malgré quelques divergences de vues, le général français bénéficie de l’appui officiel de Winston Churchill dès le 7 août, appui qui tranche avec la méfiance de Roosevelt.

Alors qu’il parvient à rallier certaines colonies, il unifie la résistance intérieure par l’intermédiaire de l’ancien préfet Jean Moulin.

Les Alliés reconnaissent en 1943 le Comité français de libération nationale (CFLN), tout juste créé par Giraud et de Gaulle, comme leur seul interlocuteur français. Le rôle des colonies dans la résistance permet également au général de reconsidérer leur place vis-à-vis de la métropole. Il jette ainsi les bases du passage de l’Empire à l’Union française lors de la Conférence de Brazzaville.

« Paris libéré »

Quelques jours après le débarquement en Normandie, de Gaulle prononce un discours acclamé. Mais surtout, le 26 août 1944 il fait un triomphe à Paris lorsqu’il descend les Champs-Élysées et use de son talent d’orateur. Il prononce sa célèbre phrase : « Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! »

Dès le 3 septembre, il prend la tête du gouvernement provisoire qui doit faire face à des missions délicates : poursuivre la guerre jusqu’à la défaite de l’Allemagne nazi, parvenir à prendre part aux négociations de paix et rétablir la République tout en évitant la guerre civile. De Gaulle instaure donc un gouvernement d’unité nationale qui doit répondre aux attentes de chacun, y compris les communistes. Tandis que de nombreuses entreprises sont nationalisées, les femmes obtiennent le droit de vote.

Mais

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