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Boris Vian et son lien à la musique

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Par   •  20 Novembre 2020  •  Analyse sectorielle  •  553 Mots (3 Pages)  •  619 Vues

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Boris Vian Né le 10 mars 1920 et mort le 23 juin 1959 à seulement 39 ans. Il est un véritable artiste touche à tout allant de l'ingénierie au musicien de jazz, en passant par la peinture, la poésie, l’écriture, la critique musical et bien d’autre.

Sa famille vit dans une très grande richesse jusqu’à la grande crise boursière du Krach de 1929, puis trois ans plus tard, à ses 12 ans, Boris est victime d'une angine infectieuse, qui déclenche des rhumatismes articulaires aigus qui lui causeront de gros problèmes cardiaques. C’est cette maladie qui fera sa mort.

Malgré sa santé fragile et parallèlement à ses études, il forme avec ses frères son premier groupe de jazz, Accord Jazz. Boris Vian met en pratique son amour de la musique et sa passion pour le jazz, et apprend à jouer de la trompette. Remède à son ennui à l'école, la musique lui permet de s'exprimer librement.

Boris Vian sort de l'École centrale et devient ingénieur en 1942. il découvre la vie de bureau. Blasant, ce travail lui laisse cependant assez de temps libre pour s'adonner au jazz et à la littérature. Il y écrit son premier recueil de poèmes, Cent sonnets.

Il écrira plus tard son fameux roman l’écume des jours, signé de son nom, qui ne connaîtra aucun succès de son vivant. Le génie de cette oeuvre est maintenant tant admirable qu’elle est étudiée dans les écoles.

En introduction d’un autre de ses romans, J'irai cracher sur vos tombes. Boris Vian se présente comme le traducteur du roman, ayant reçu le manuscrit en anglais des mains de Vernon Sullivan en personne, mais c’est un pseudonyme que Vian emprunte pour se protéger. En effet, le roman fait scandale et est interdit par la suite, ce qui lui causera de nombreux problèmes judiciaires.

Ses autres romans, L'Herbe Rouge et L’Arrache-cœur, ne rencontrent aucun succès. L'écrivain, au fond du trou, renonce à la littérature.

C’est ainsi qu’il trouvera du réconfort dans sa carrière musicale. Il se réfugie dans le jazz et passe le plus clair de son temps dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés. Il s'y fait connaître comme trompettiste, devient critique et journaliste dans plusieurs journaux de jazz dont Jazz Hot. Il anime même des émissions radio dédiées au jazz. Enregistré à la SACEM ( SACEM signifie Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique.) en février 1954, Boris Vian écrit plusieurs centaines de chansons, comme Le Déserteur, je bois encore La Complainte du progrès.

En 1959, après avoir bataillé avec la société de production qui a racheté les droits de J'irai cracher sur vos tombes, Il est convaincu que l'adaptation n'a pas de style, et il a publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Finalement ses amis réussissent à le convaincre de se rendre à la première projection du film, le 23 juin 1959. dès le générique de début, quand apparaissent les mots « D’après le roman de Vernon Sullivan, traduit de l’américain par Boris Vian », il se lève en s'écriant « Ah, non… » et s'effondre dans son fauteuil. Victime d'un arrêt cardiaque, il décède avant d’arriver à l'hôpital.

Auteur sur-productif, véritable touche-à-tout, Boris Vian n'aura

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