Biographie Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil

-Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil est née le 17 décembre 1706 à Paris et est morte le 10 septembre 1749 à Lunéville, est une femme de lettres, mathématicienne, physicienne française, et une figure du Siècle des Lumières.

Elle a eu une longue liaison avec Voltaire ce qui la pousse à avancer dans ses recherches scientifiques.

Elle doit à son père une éducation qui est très rarement donné aux filles. Il lui enseigne le latin, le grec ancien et l’allemand. Elle apprend aussi différentes langues étrangères, les mathématiques, la danse, le théâtre, la gymnastique, le monter à cheval. A ses douze ans, elle sait déjà lire couramment l’allemand, l’anglais, le grec et le latin. Elle s'intéresse aussi à la philosophie naturelle, ce qui correspond aux sciences, et elle aimait particulièrement les mathématiques

Dans son hôtel à Paris, son père organise un cercle littéraire, auquel elle peut assister ; elle rencontre là-bas Fontenelle, qui lui donnera des cours de sciences ; Voltaire fréquente aussi ce salon.

-Parmi ses œuvres les plus connues nous pouvons compter :

Mémoire sur la nature du feu en 1739; premier mémoire scientifique fait par une femme à être publié par l'Académie des sciences de Paris    

L’institution de physique, Paris en 1740. Le contenu de l'ouvrage est à l'origine d'une controverse sur la théorie des forces, entre Émilie du Châtelet et le mathématicien Jean-Jacques Dortous de Mairan

Analyse de la philosophie de Leibniz, en 1740                    

-C’est à la suite de son exil en Angleterre en 1733 que Voltaire rencontre la marquise Émilie du Châtelet. Tous les deux vivent au château de Cirey et ajoutent amour, culture, sciences et débats philosophiques à leur relation. Voltaire la pousse à traduire Newton peu connu en France à cette époque et l'aide à prendre conscience de la liberté de penser par elle-même. À eux deux, la marquise et le philosophe vont se faire un des canaux principaux de la diffusion des idées de Newton sur le continent. Émilie du châtelet plongeait jour et nuit dans l'étude de la physique et des mathématiques et son amant Voltaire la considérait comme bien meilleur que lui dans ces domaines. C’est en 1737 que l’Académie des sciences imprime le mémoire du travail d’Émilie du Chatelet sur Sur la nature et le feu ; on peut considérer son mémoire comme le premier ouvrage que fait une femme à l’humanité. En 1745 pour dépasser et éclairer le débat Leibniz- Newton, elle se propose alors de faire une traduction et un commentaire des Principia mathematica philosophiae naturalis de Newton de 1687. Sa traduction est encore étudiée de nos jours et est importante non seulement d’un point de vue scientifique mais aussi méthodologique. Émilie du Chatelet fut une figure singulière du « Siècle des Lumières », mais fut surtout l'une des premières femmes au monde à se vouer aux sciences, sinon la première.

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