Biographie De Gustave Flaubert

Gustave Flaubert nait à Rouen le 12 décembre 1821. Son père, Achille-Cléophas Flaubert, est médecin et sa mère, Justine- Caroline Fleuriot, est issu d’un milieu aisé de médecins. Il a un frère ainé et une sœur.

En février 1832, Flaubert entre au Collège royal de Rouen. Il se passionne pour la littérature, et devient le rédacteur d’une revue littéraire « Art et Progrès ». A cette époque il côtoie Alfred Le Poittevin et Louis Bouilhet, auquel il dédiera « Madame Bovary ».

En 1836, il rencontre Elisa Schlésinger, il en tombe désespérément amoureux.

A partir de 1837, il collabore au Colibri, un journal de Rouen. Il compose de nombreuses nouvelles : « Rêve d’enfer », « Passion et Vertu », dont certain épisodes font penser à « Madame Bovary ».

Après avoir obtenue son baccalauréat, il se lance dans des études de droits à Paris. Mais il renonce à poursuivre ses études suite à une crise nerveuse. A la même période il se lie d’amitié avec Maxime Du Camp, avec qui il voyage dans toute l’Europe, et commence à rédiger la première version de l’ « Education sentimentale ».

En 1846, Flaubert débuté une liaison avec Louise Colet, qui sera sa « Muse ».

En septembre 1851, il commence la rédaction de « Madame Bovary », qu’il poursuivra jusqu’en 1856. Le 1er octobre, la Revue de Paris, dont son ami Du Camp est l’un des directeurs, publie le roman en six livraisons. Certains passages ont été supprimés malgré les protestations de l’auteur, en janvier 1857 s’ouvre tout de même le procès de « Madame Bovary », pour atteinte à la morale et à la religion, « La mission de la littérature doit être d’orner et de recréer l’esprit en élevant l’intelligence et en épurant les mœurs plus encore que d’imprimer le dégout du vice en offrant le tableau des désordres qui peuvent exister dans la société ». Flaubert est acquitté. En 1857, le roman est publié en deux volumes chez Michel Levy, sans les coupes et les modifications, à sa sortie il obtient un grand succès et suscite le débat. En effet, les partisans du réalisme critique « l’obstination dans la description » d’un autre côté, les écrivains comme Lamartine, Hugo et Baudelaire font l’éloge de l’œuvre. L’édition définitive paraît chez Charpentier en 1873, avec des actes de procès.

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