Balzac et son importance dans le paysage de la littérature française

Nathan Timmermans, Guillaume Hankenne et Grégoire Verpoorten

Balzac et son importance dans le paysage de la littérature française

1) Biographie de Balzac :

a) Information :

Honoré de BALZAC, De son vrai nom, Honoré Balzac. Ecrivit aussi sous le pseudonyme d’Horace de Saint-Aubin et signa « de Balzac » à partir de 1830. Tours 1799 – Paris 1850

b) vie de Balzac

Honoré Balzac est né à Tours en 1799. A 8 ans, il fut envoyé au collège des oratoriens de Vendôme. Bien avant d’être romancier, le futur Balzac put composer, entre un père trop vieux et une mère trop absente, son « roman familial » .En 1814, la famille de Balzac déménage à Paris. Honoré fit des études de droit, devint clerc de notaire et mena une existence laborieuse, mais à l’abri du besoin. Vers 1820, il composa Sténie (inachevé) et Falthurne qui auront des succès tardif. A 20 ans il abandonna ses études de droit pour se consacrer à la littérature. Sans succès immédiat, il publia sous divers pseudonymes des romans « noirs », sentimentaux ou philosophiques. Mme De Berny rencontrée en 1822, l’introduisit dans la société aristocratique et, surtout, l’aida matériellement. Entre temps, Balzac écrivit, en collaboration et sous des pseudonymes, des romans où s’ébauchaient des types de la future Comédie humaine, notamment Annette et le Criminel (1824) publié sous le pseudonyme de Horace de Saint-Aubin. En 1825, il écrit Wann-Chlore où il s’inspira de sa relation avec elle. Des tentatives financières hasardeuses, des dépenses inconsidérées entrainant des dettes énormes rejetèrent Balzac vers les lettres. Dés lors, parallèlement à de multiples aventures sentimentales, à la correspondance très suivie (Lettre à l’Etrangère) qu’il entretint avec Mme Hanska, riche admiratrice polonaise qu’il épousa en mars 1850, et à sa vie mondaine, il s’adonna, durant 20 années de labeur, à une création littéraire intense.

Après sa faillite, son goût pour des lettres le poussait à devenir le Walter Scott français, et, en attendant, sa réflexion sur l’état de la société contemporaine le conduisit à rédiger dès 1829, La Physiologie du mariage, essai signé de son nom puis un roman historique, Le Dernier Chouan (devenu en 1841, Les Chouans), lui assurèrent la notoriété. Bientôt, il conçut, et appliqua dans Le Père Goriot (1834) d’abord, le système du retour de ses personnages d’un roman à l’autre, procédé assurant à son œuvre une organisation synthétique qui en fera « comme un monde complet ». Ainsi, outre 30 contes (Les Contes drolatiques, 1832-1837), et cinq pièces de théâtre (dont Mercadet ou le Fraiseur, représenté en 1851), Balzac écrivit quelque 95 romans rangés sous le titre d’Etudes sociales (devenu, en 1841, La Comédie humaine). Balzac a voulu aussi rendre compte des « principes naturels » régissant les sociétés humaines, à partir de l’évocation de son époque. Persuadé de l’existence d’interférences constantes entre le matériel et l’immatériel, comme entre le milieu et l’homme, le physique et le moral, il s’attache notamment à peindre les « ravages de la pensée », lorsqu’elle s’assimile à une passion, si extrême qu’elle condamne l’être qui la nourrit avec ses proches. On trouve chez Balzac de ces personnages tourmentés qui évoluent au sein d’une société qui les suscite et les explique. Pour brosser ce tableau de la société française Balzac adopte l’esthétique réaliste. D’où le soin minutieux donné aux descriptions et aux portraits, préparation lente qui devance le travail de l’imagination de ce « visionnaire passionné ».

Malgré une production abondante et variée, Balzac est surtout l’auteur titanesque de La Comédie humaine, fresque essentiellement romanesque qui l’occupa jusqu’à l’épuisement, pendant la seconde moitié de sa vie. Il mourut à Paris en 1850 d’un œdème généralisé qui deviendra une péritonite. Souvent salué comme le premier des grands romanciers « réalistes », lui-même s’était définis comme un visionnaire : ses figures, ses intrigues, ses décors offrent du monde réel, grâce à la puissance et à la cohérence de la création romanesque, un simulacre troublant et, à certains égards, fantastique.

2) L’importance de Balzac dans le paysage littéraire français :

Balzac est pour la plupart des gens le créateur du réalisme moderne.

L’écrivain Charles Baudelaire avait déjà remarqué Balzac en disant ceci : « J’ai maintes fois été étonné que la grande gloire de Balzac fut de passer pour un observateur ; il m’avait toujours semblé que son principal mérite était d’être visionnaire, et un visionnaire passionné ». De ce fait, Balzac était un des auteurs les plus connus de cette époque. Il était reconnu pour trois choses : son observation, son imagination et ses idées géniales.

Son observation : Balzac a le don de mémoriser très facilement et de reproduire tout ce qu’il voit rien qu’avec la capacité de mémoire et de vision. Balzac est très minutieux dans le détail de ses personnages et il en donne beaucoup d’informations. Celui-ci a une incroyable perception des gens et de leurs comportements. Les œuvres tels que « La Comédie Humaine » et « La peinture des mœurs » constituent le plus précieux document sur « la Restauration » et « la Monarchie de Juillet ». (Œuvres de Balzac)

Son imagination : Balzac sait inventer et inaugurer des lieux, personnages, parfois aussi sur de la réalité, et une fiction incroyable qui font de ses romans des œuvres. Balzac est un peu l’ancêtre des romanciers qui écrivent des romans policiers. Le plus impressionnant c’est quand Honoré de Balzac crée de toute pièce un nouveau personnage, comprendre comment il agit, son caractère, son physique, c’est donc un très bon écrivain à ce niveau.

Ses idées : Balzac a un défaut que nous appelons curiosité universelle, en effet, ses idées proviennent de la politique, de la morale, de la logique, des sciences de l’économie… Balzac engrange donc des recherches de théorie sur : « Les passions ».

C'est-à-dire

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