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La révolte contre le suicide philosophique

Dissertation : La révolte contre le suicide philosophique. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2022  •  Dissertation  •  1 408 Mots (6 Pages)  •  297 Vues

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La révolte contre le suicide philosophique

L'absurdisme existentialiste d'Albert Camus suggère que, à l'instar de la religion, la morale est un concept créé par l'homme, qui suscite une pression émotive et sociale, un mécanisme permettant à la société d'agir conformément aux conventions sociales, évoquant un contrôle sociétal. Selon Camus, cette conviction est interpeler le suicide philosophique; une methode dont les individus s’echappent de la question grand question « pourquoi existons-nous? ». Pourtant, au lieu de faire face à la grande postulation de l'univers, les individus investissent dans un code éthique pour assurer la rectitude de la société. Cependant, bien que Meursault soit un personnage qui dépeint l’idéologie de l’absurde, révèle-t-il au concept de moralité; la capacité de discerner le bien du mal. Au contraire, pourrait-il être immoral? Par ailleurs, le roman 1942 d'Albert Camus, L'étranger, déploie le concept éthique de quoi s'agit il d'être ni moral ni immoral, plutôt amoral en explorant l'étude philosophique de Marsaults ainsi que son incapacité à distinguer le bien du mal.

Pour débuter, Meursault de l'étranger suit le concept de l'absurde lui permettant de révolter le concept de la moralité. Selon l'absurdisme de Camus aussi connu sous le nom d'absurdisme (existentialiste), prévaut l'idée que la vie n'a aucun sens, rien de ce qui existe ne pourrait être une source viable de sens. Le seul concept qui est garanti est la mort. Il pense que le désir des humains de rechercher un sens est absurde puisque tous les humains finissent par mourir de toute façon. Afin que cette croyance philosophique se concrétise, Meursault ne voit pas l'intérêt de se forger un code éthique, il vit plutôt sa vie de manière nonchalante, se détachant des autres. Pour illustrer ceci, au cours de sa relation avec sa compagne Marie, celle-ci lui propose l'idée du mariage: «Pourquoi m'épouser, alors ? Je lui ai expliqué que cela n'avait pas d'importance et que si elle le voulait, nous pourrions nous marier». (Camus 46). Cette citation révèle que le mariage n'a aucune signification particulière dans la vie de Meursault, plutôt qu'une autre tâche ordinaire à accomplir au cours de son existence. Par ailleurs, contrairement aux autres, Meursault n'accorde aucune valeur à la vie de ceux qui l'entourent, incluant la sienne. Au cours du roman, Meursault demeure incapable d’entretenir des relations significatifs. En revanche, il est confronté à des relations sans passion et superficielles, accidentelles plutôt que des liens affectivement profonds. Pour préciser, à partir de ses relations notables dans le roman avec sa mère, son amitié avec Raymond, et son amourette Marie, ils ne rapportent aucun impact significatif à son existence. Néanmoins, il se contentait de leur accorder des faveurs, non pas parce que Mersault se souciait d'eux, pourtant parce que s'il les assiste ou non, sa vie est résignée à l'indifférence. Le manque de sincérité par rapport à ses relations est dépeint lors de la veillée de sa mère, buvant du café et fumant comme d'habitude, ne se sentant pas l’obligation d'agir d’une autre manière par respect. « J’ai eu alors envie de fumer. Mais j’ai hésité parce que je ne savais pas si je pouvais le faire devant maman. J’ai réfléchi, cela n’avait aucune importance. » (Camus 12). « J’avais vécu de telle façon, et j’aurais pu vivre de telle autre. J’avais fait ceci et je n’avais pas fait cela. Je n’avais pas fait telle chose alors que j’avais fait cette autre. Et après ? [...] Rien, rien n’avait d’importance et je savais bien pourquoi. Lui aussi savait pourquoi. Du fond de mon avenir, pendant toute cette vie absurde que j’avais menée [...]. Que m'importe la mort des autres, l’amour d’une mère, que m'importe son Dieu, les vies qu’on choisit, les destins qu’on élit, puisqu’un seul destin devait m’élire moi-même et avec moi des milliards de privilégiés qui, comme lui, se disaient mes frères. » (Camus 119). Ainsi, alors qu'il fait face à sa propre mort, Meursault affirme qu'il aime les bananes. Ceci démontre que la vie pour Meursault supporte une indignité, n'accordant aucune valeur à la présence des autres, ni à la sienne. Son indifférence dérive de sa compréhension de l’existence, bien qu' un code éthique, un morale relevé aucune importance puisque la vie n'a aucun sens.

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