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La Chute De Albert Camus

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Par   •  6 Novembre 2013  •  1 811 Mots (8 Pages)  •  1 685 Vues

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La Chute – Albert Camus

L’auteur :

Albert Camus est née le 7 novembre 1913 (on fête cette année son centenaire) à Mondovi, en Algérie française. Il était journaliste, romancier, nouvelliste, essayiste, dramaturge et surtout philosophe et moraliste.

Camus naît dans une famille pauvre : sa mère était servant, ne savait pas écrire et s’exprimait difficilement. Quant à son père, Camus ne le connut pas car celui-ci fut mobilisé pour la Première Guerre Mondiale et mourut au combat. Camus parvient finalement à obtenir une bourse et étudie au lycée Bugeaud d'Alger. Il y découvre le sport (il devient gardien de but de son lycée) et surtout la philosophie. Cependant, pendant ces études, il est atteint de la tuberculose. Mais il passe son bac en 1932 et commence des études de philosophie.

En 1935, il adhère au parti communiste, parti qu'il quittera en 1937. En 1936, alors qu'il est diplômé d'Etudes Supérieures de philosophie, il fonde le Théâtre du Travail et il écrit avec 3 amis Révolte dans les Asturies, une pièce qui sera interdite. Il joue et adapte de nombreuses pièces : Le temps du mépris d'André Malraux, Les Bas-Fonds de Gorki, Les frères Karamazov de Dostoïevski. En 1938, il devient journaliste à Alger-Républicain où il est notamment chargé de rendre compte des procès politiques algériens.

Mais la situation internationale, Camus décide de partir pour Paris où il est engagé à Paris-Soir.

En 1942 il milite dans un mouvement de résistance et publie des articles dans Combats qui deviendra un journal à la libération. Cette année-là il publie l'Etranger et le Mythe de Sisyphe chez Gallimard. Ces deux livres enflamment les jeunes lecteurs et valent à Albert Camus d'accéder, dès cette année-là, à la notoriété.

En 1944 il fait la rencontre de Jean-Paul Sartre. Ce dernier souhaiterait qu'il mette en scène sa pièce Huis Clos. C'est l'époque où les deux philosophes entretiennent des rapports amicaux : " l'admirable conjonction d'une personne et d'une œuvre" écrit Sartre de Camus. Leurs relations vont pourtant s'envenimer jusqu'au point de non-retour.

En 1945, Camus écrit Caligula. Deux ans après, il publie La Peste qui connaît un immense succès. C'est cette année-là qu'il quitte le journal Combats.

En 1951, il publie l'Homme Révolté qui vaut à Camus à la fois les foudres des surréalistes et des existentialistes. L'année suivante ce sera la rupture définitive entre Camus et Sartre, qui lui est un existentialiste.

Albert Camus subit alors avec une grande douleur la situation algérienne. Il prend position, dans l'Express, au travers de plusieurs articles où il montre qu'il vit ce drame comme un "malheur personnel". Il ira même à Alger pour y lancer un appel à la réconciliation. En vain.

En 1956, il publie La Chute ; une œuvre qui dérange et déroute par son cynisme et son pessimisme.

Albert Camus obtient le prix Nobel en octobre 1957 "pour l'ensemble d'une œuvre qui met en lumière, avec un sérieux pénétrant les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes". Il a alors 44 ans et est le neuvième français à l'obtenir. Lui pourtant regrette et songe même à refuser le prix : il aurait souhaité que cette distinction revienne à André Malraux, son aîné, qu'il considère aussi comme un maître.

3 ans après, le 4 janvier 1960, il se tue dans un accident de voiture. Alors qu'il avait prévu de se rendre à Paris par le train, Michel Gallimard lui propose de profiter de sa voiture. Près de Sens, pour une raison indéterminée, le chauffeur perd le contrôle du véhicule. Albert Camus meurt sur le coup. On retrouve dans la voiture le manuscrit inachevé du Premier Homme. Dans l'une de ses poches, il y avait également un billet de chemin de fer.

http://www.alalettre.com/camus-bio.php

L’Absurde :

Camus, par ses écrits et ses pensées, développe la philosophie de l’absurde. D’abord attaché à l’existentialisme, il s’en dégage nettement par l’absurde qu’il définit dans Le Mythe de Sisyphe, essai sur l’absurde (1942), repris dans L’Etranger (1942) puis dans la majorité de ses œuvres.

L’absurde, « ce sont des problèmes qu’il faut d’abord vivre », écrit-il dans une lettre au critique Pierre Bonnel, le 18 mars 1943. Camus associe l’absurde à l’expérience intérieur de l‘exil, celui qu’il éprouve lui-même à Oran, en mars 1940 : « Tout m’est étranger, tout, sans un être à moi. Je ne suis pas d’ici - pas d’ailleurs non plus. Le monde n’est plus qu’un paysage inconnu, où mon cœur ne trouve plus d’appuis. Etranger, tout m’est étranger. » (Carnets)

L’absurde est finalement ce sentiment de séparation et de désunion, l’abîme infranchissable qui se révèle entre l’homme et le monde, entre les aspirations du premier et l’indifférence du second à les satisfaire. Il n’est ni dans la conscience ni dans les choses, mais dans l’impossibilité d’établir un lien entre elles autre que celui d’étrangeté.

« L’homme se sent étranger. Cet exil est sans recours. Ce divorce entre l’homme et sa vie, l’acteur et son décor, c’est le sentiment de l’absurde. » 1942 dans Le Mythe de Sisyphe.

http://mael.monnier.free.fr/bac_francais/etranger/abscamus.htm

Le Point – Hors-série n°15 – Les maîtres-Penseurs. Albert CAMUS, la revanche.

L’œuvre :

La Chute est un roman d’Albert Camus publié en 1956 chez Gallimard. L’œuvre se compose de 6 parties non numérotées

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