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En quoi consiste le modèle des sophistes pour Platon ?

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Par   •  29 Mars 2023  •  Résumé  •  856 Mots (4 Pages)  •  159 Vues

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COMPTE-RENDU- COURS DU 12.10.21                 Jessica Videla Outieral

Dans le texte qu’on a lu le passé [a]12.10, Socrate essaye de répondre à ces deux questions :

  • En quoi consiste le modèle des sophistes pour Platon ?[b]
  • Qu’est-ce que la philosophie ?

Pour cela on va voir un dialogue entre Socrate et Glaucon.

Pour Platon[c] les sophistes sont des magiciens/imitateurs qui avaient le pouvoir de faire des copies et de dissimuler qu’ils fassent des copies. Le mot imitation pouvaient parler au même temps de modèle et des copies. [d][e]

Le philosophe a le désir de la sagesse tout entière, c’est-à-dire le désir de la connaissance.

Socrate [f]fait une analogie entre la sagesse et la nourriture. Pour lui celui qui n’aime pas manger c’est égal à [g]celui qui ne veut pas apprendre[h].

Les [i]gens qui aiment les spectacles semblent à des philosophes mais ne le sont pas car ce sont des gens qui aiment les spectacles mais qui n’aiment pas les spectacles de la vérité. Néanmoins un philosophe recherche le spectacle de la vérité[j]

Socrate [k]parle de la multiplicité des choses. Il y a des choses que n’existent pas en individualité sinon en multiplicité. [l]

Pour continuer, Socrate fait référence aux rêves[m]. Dans les rêves on confond la réalité avec les rêves. Il y a une confusion entre l’apparence et la réalité. On ne peut pas différencier les choses dans les rêves, mais en réalité on peut les différencier. Le philosophe arrive à faire la différence entre le beau (unité) et entre le belles (multiplicité). [n]

Pour finir, Socrate dit que participer est manifester quelque chose. Qu’est-ce que la connaissance et en quoi se distingue-t-elle de l’opinion ?[o]

L’objet de la connaissance est quelque chose qui est. Il y a un intermédiaire entre celui qui sait et celui qui ne sait pas, c’est l’opinion.[p][q]

[a]Que désignez-vous ici ? Le dernier cours ?

[b]Non : la question à laquelle Platon cherche à répondre est de savoir en quoi consistent les « modèles » en général, et non pas dans le cas du sophiste en particulier.

[c]Vous pouvez ici rappeler que c’est là l’objet du texte III du dossier de citations.

[d]Ce passage, ne renvoyant pas au texte IV, devrait précisément intervenir avant d’aborder ce dernier.

[e]Formulation maladroite ; il s’agit plutôt, pour Platon (en utilisant le concept d’imitation), d’indiquer que le logos des sophistes produit en réalité des copies, et que donc il se réfère nécessairement à des modèles (alors que les sophistes prétendent créer ce dont ils parlent – tout comme Gorgias dans L’Éloge d’Hélène).

[f]Transition ?

[g]Formulation maladroite

[h]Et la dimension insatiable du philosophe ?

[i]Transition ?

[j]Oui ; mais il vous faut préciser quel est l’enjeu de la question de Glaucon concernant les amateurs de spectacle : c’est qu’eux aussi, ils semblent bien aimer leur objet, comme le philosophe aime la sagesse. Glaucon se demande donc s’il faut les compter au nombre des philosophes, alors qu’ils n’apprécieraient aucunement la discussion que Socrate et lui-même tiennent alors.

[k]Transition ?

[l]Confus. Premièrement, il vous faut expliquer pourquoi Socrate en vient à faire ce développement (à savoir : il s’agit d’identifier qui sont les « philosophes véritables », à la suite du problème soulevé par Glaucon) ; deuxièmement, votre distinction n’est absolument pas claire : Socrate distingue entre l’unité d’une forme (le beau, le laid, le juste, l’injuste, etc.) et la multiplicité des choses dans lesquelles se manifestent ces formes (les belles choses, etc.) ; troisièmement, il vous faut mentionner que le philosophe se caractérise précisément par son aspiration à contempler les formes (par ex. le beau en soi) – par distinction avec l’amateur de spectacles qui se contente des belles choses.

[m]Transition maladroite : il vous faut expliquer que Socrate va chercher à expliquer la distinction entre le philosophe et l’amateur de spectacles par l’intermédiaire du rêve et de la veille (vous le dites juste après, mais il vous faudrait partir de ce problème dans votre paragraphe).

[n]… il se rapproche donc de l’état de veille – par opposition avec l’amateur de spectacles, qui est « endormi » car il ne distingue pas entre les formes et les choses qui en participent.

[o]A nouveau, problème de transition. Il vous faut expliquer que le concept de participation sert à préciser la relation qu’entretiennent les formes et les choses qui les manifestent (par exemple, le beau en soi et les belles choses).

[p]Comment en vient-on à parler du thème de la connaissance ? Précisez, ici, que l’état de veille (c’est-à-dire le philosophe) est conçu comme un rapport de connaissance – par opposition avec l’amateur de spectacles qui ne connaît pas. S’en suit un échange quant au fait de savoir ce qu’il faudrait répondre à cet amateur de spectacle qui refuserait qu’on lui affirme qu’il ne connaît pas : ce qui implique de poser la question « qu’est-ce que la connaissance ? ». Or, pour y répondre, Socrate va commencer par chercher à identifier l’objet de la connaissance : il n’y a connaissance de ce qui est. Ceci pose la question, à son tour, de savoir ce qu’il en est de ce qui est et n’est pas à la fois (dont on devine déjà, dans le texte, qu’il s’agit de l’opinion).

[q]

...

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