La question « qui suis-je » admet-elle une réponse exacte ?

La question « qui suis-je » admet-elle une réponse exacte ?

Dans une quête perpétuelle de recherche de soi, la question existentielle "qui suis-je" s'érige en un défi complexe, suscitant un questionnement profond sur la nature de l'identité humaine. En effet on peut faire le parallélisme entre l’exploration de soi et la descente d’un cour d eau sinueux où chaque méandre définît une nouvelle facette de nous même

Au cœur de cette réflexion, se dessine donc le dilemme suivant : la question“qui suis-je” offre-t-elle une réponse exacte, ou bien s’agit-il d’un aspect inexplorable de soi comme des pièces manquantes au puzzle de l’identité.

Dans le cadre de cette problématique, le terme « qui suis-je » désigne la réflexion intérieure visant à comprendre son identité personnelle. Quant à elle l'expression « admet-elle une réponse exacte » interroge la possibilité de parvenir à une définition incontestable de cette identité, remettant en question la faisabilité d'une réponse précise et définitive dans le domaine de cette recherche existentielle.

On aboutit donc à la question suivante: Peut on vraiment se connaître entièrement ou reste t’il une part d’ombre dans notre identité ?

Afin de répondre à la problématique posée, il serait intéressant d’étudier que oui je sais ce que je suis Mais que dans un second temps qu’il est impossible de réellement nous définir totalement Pour enfin finir avec une identité mouvante qui évolue avec le temps

III) une identité qui évolue

A/ 🚫Existence de soi🚫

-Le refus de reconnaître l’existence d’une essence du moi, comme proposé par les existentialistes tels que Jean-Paul Sartre, constitue une remise en question fondamentale des présupposés métaphysiques traditionnels. Sartre, dans son ouvrage “L’Être et le Néant”, propage l’idée novatrice selon laquelle l’existence précède l’essence. Ce renversement conceptuel rejette l’idée d’une nature humaine préétablie, soutenant plutôt que l’individu n’est pas défini par une réalité intérieure fixe, mais plutôt par les choix et les actions qu’il entreprend au cours de son existence. Selon cette perspective, l’identité n’est pas une

donnée héritée, mais plutôt une construction continue résultant des décisions existentielles prises par chaque individu. La liberté individuelle devient un principe clé, avec la responsabilité attachée à cette liberté jouant un rôle central. Chaque personne, selon Sartre, est libre de choisir sa propre voie et de définir son essence par le biais des décisions concrètes prises dans la vie quotidienne. Ce rejet de l’essence du moi ouvre une voie à une vision de l’identité comme un projet continu et individuel, où la liberté, la responsabilité et le choix façonnent constamment l’être plutôt que de le déterminer . L’individu, dans cette perspective, devient l’auteur de son existence, écrivant chapitre par chapitre son identité propre avec sa plume définis par ses actions.

2/Donc une evolution

Donc dans cette optique d’identité mouvante, l’évolution des

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