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En quoi, d’après Arendt, la logique du totalitarisme contient-elle une forme d’irrationalité ?

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Par   •  8 Mai 2023  •  Commentaire de texte  •  1 518 Mots (7 Pages)  •  265 Vues

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Les origines du totalitarisme – Hannah Arendt :

En quoi, d’après Arendt, la logique du totalitarisme contient-elle une forme d’irrationalité ?

        Hannah Arendt, célèbre politicienne, philosophe allemande du XXème siècle, définit le totalitarisme comme une forme de domination qui use des moyens du despotisme (gouvernement sans loi). Qui met en avant la destruction de tout espace politique et aussi l’extermination des groupes humains qui sont censé entraver la réalisation de ce but. Lors de son ouvrage nommé « Les Origines du totalitarisme », écrit en 1951. Cet ouvrage ce divise en 3 grands chapitre, nous nous attarderons sur un extrait du chapitre nommé « Le Système totalitaire ». Dans ce chapitre, elle met en avant l’idée selon laquelle, l’impérialisme est en partie ce qui a permit au système totalitaire de s’installer. Nous verrons donc, à l’aide de l’extrait tiré du chapitre « le système totalitaire », quelle vision Hannah Arendt a du totalitarisme. Nous répondrons à cette problématique, en suivant son résonnement tout au long de cet extrait. En étudiant dans un premier temps, l’idée générale qu’elle expose au début de son texte. Nous verrons par la suite, le lien qu’elle établit entre le totalitarisme et l’irrationalisme.

        Tout d’abord, selon Hannah Arendt, le système totalitaire, est un système où les Hommes sont « pressés » les uns contre les autres, ils ne peuvent plu se mouvoir. Nous supprimons l’espace qu’ils possédaient. Éliminer ceux qui entravent ce processus (l’ennemi commun). Chez les nazis, ce sont les juifs qui doivent être abattus. Selon cette idée qu’Hannah Arendt a du système totalitaire, nous pouvons imaginer, qu’elle n’est pas en adéquation avec cette idée du totalitarisme. Dans un système totalitaire, il y a une absence de repères. Hannah Arendt nomme cela la « désolation », il n’y a aucunes lois, excepté celle du chef.

Lors de cet extrait tiré du chapitre « Le système totalitaire », Hannah Arendt critique le totalitarisme, elle critique la façon dont les dirigeants ont de gouverner l-1 « on le croit capable de commettre un crime qui correspond plus ou moins à sa personnalité ». Lors de cette phrase, l’idée qui ressort est celle, où tous les criminels ont étaient accusés selon leurs caractéristiques. Par exemple, lors du Nazisme, Hitler accusé les juifs de crime atroces qui pour la plupart, n’avaient jamais commis. Juste car ils étaient de confession juive, ils devaient être accusés de crime horrible. Ils ne pouvaient ni se marier avec des femmes de sang «pure », «étaient traité comme des moins que rien. Personne ne doit s’opposer au décisions du chef, car sinon il se verra tuer ou torturer. Cela est le point « fort » du totalitarisme, toutes personnes qui se voit critiquer le système peut être évincer de la société. Des le début, Hannah Arendt met en avant, le fait que ce système est basé sur des coutumes et des faits qui n’ont pas lieu d’être, car en effet, une personne sera suspectée sans preuves seulement car ont la croit potentiellement coupable. De plus, elle met en avant la notion de « crime possible »,  ici encore, rien est sûr, on accuse les personne sans aucunes preuves à leur égard. Ces crimes sont basés comme elle le dit l-3 sur « une anticipation logique d’évolutions objectives », la préméditation est évoquée, elle nous explique que dans ce type de régime politique, les condamnés ne sont pas de réels coupables, mais malheureusement, des personnes victimes du système, dont les dirigeants n’ont trouvés aucunes autres personnes.

Elle met en avant par la suite, l’exemple des « procès de Moscou où la vieille garde bolchevique ». Les chefs de l’Armée rouges (aussi nommé les bolchéviks), faisaient subir aux accusés des châtiments pour leurs « crimes possibles ». Hannah Arendt insiste sur le fait que ces crimes soient possible, et montre le fait que le régime politique du totalitarisme, est basé sur de l’irrationalité, autrement dit, les personnes qui infligent ces châtiments, sont des sentences non méritées sur des pauvres personnes. Elle décrit ces accusations comme «extravagantes accusations, forgées de toutes pièces», le mot « extravagantes » qui est hyperbolique, est un reflet de la situation, où l’incompréhension de Hannah Arendt devant autant d’injustice est mis en avant.

Ensuite, elle va mettre en avant la méfiance infondée qui entraîne le totalitarisme à agir de la sorte. C’est à dire, à douter de certaines personnes de manière injuste et par conséquent, à leur en faire payer le prix sous forme de torture ou de tuerie. Elle nomme ce processus « le calcul logique ». Hannah Arendt, met en avant l’exemple de l’Union soviétique, qui peut amener à une crise qui elle même peut amener au « renversement » du régime politique. Ce type d’éventuelle crise est redoutée par tout dirigeants, où leur territoire par la suite, peuvent être envahis l-9 « situation où le nouveau gouvernement serait contraint de signer une trêve ou même de conclure une alliance avec Hitler ». Ce devoir dont les dirigeants ont envers eux, c’est à dire, d’avoir un contrôle total. Elle expose le régime politique de Hitler et de Staline, sur la même longueur d’onde, or, ce n’est absolument pas le cas. Elle a donc une vision du régime totalitaire qui, selon elle, est le même en tout point peut importe le dirigeant.

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