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Sociologie et science politique : la contribution de la socialisation pour expliquer les différents comportements

Cours : Sociologie et science politique : la contribution de la socialisation pour expliquer les différents comportements. Recherche parmi 303 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2025  •  Cours  •  807 Mots (4 Pages)  •  40 Vues

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Thème 2 : Sociologie et science politique

Chapitre 6 : Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ?

OA 1  : Comprendre comment les individus expérimentent et intériorisent des façons d’agir, de penser et d’anticiper l’avenir qui sont socialement situées et qui sont à l’origine de différences de comportements, de préférences et d’aspirations

A : Vérification des connaissances de seconde

Vrai

Faux

Justification

La socialisation ne concerne que l’enfance

La famille est un agent de socialisation

Les normes sont des règles de conduite partagées dans une société

Les valeurs sont des règles précises à respecter

L’école ne transmet que des connaissances, pas des valeurs

Les groupes de pairs (amis, camarades) peuvent influencer nos comportements

La socialisation est identique pour tous les individus d’une même société

Les médias jouent un rôle dans la transmission de normes et de valeurs

La socialisation secondaire désigne l’apprentissage des normes et valeurs à l’âge adulte

Les goûts et préférences des individus sont uniquement le résultat de choix personnels.

B. Activité de groupe au tableau : "D’où viennent nos goûts ?"

Par groupes de 3-4, lister 3 influences sur vos goûts (musique, vêtements, nourriture) avec un exemple concret.

C. Le puissant processus de socialisation

Pour montrer que la socialisation primaire modèle profondément et durablement les enfants, Émile Durkheim* n’hésite pas à employer une métaphore saisissante : l’hypnose**. […] «Quand vous vous réveillerez [de votre enfance], vous aurez oublié une grande partie des séances hypnotiques, mais, sans savoir forcément pourquoi, vous envisagerez le monde de telle façon et non de telle autre, aimerez tels aliments et non tels autres, pratiquerez tels sports et activités culturelles et non tels autres, ou aurez telles préférences politiques et non telles autres». […] Enfin, Durkheim avance que la construction d’un être social est loin de se limiter aux effets des actions intentionnelles entreprises en ce sens : «Si maîtres et parents sentaient, d’une manière plus constante, que rien ne peut se passer devant l’enfant qui ne laisse en lui quelque trace, que la tournure de son esprit et de son caractère dépend de ces milliers de petites actions insensibles qui se produisent à chaque instant et auxquelles nous ne faisons pas attention à cause de leur insignifiance apparente, comme ils surveilleraient davantage leur langage et leur conduite !» […] Les moments socialisateurs ayant un effet sur les enfants sont étendus à la totalité des interactions enfants-adultes au lieu de se limiter aux moments explicitement éducatifs ; la socialisation est faite davantage de non-intentionnel que d’intentionnel; c’est un processus continu et diffus, quasiment invisible, «d’influence», qui s’avère très différent de l’activité pédagogique méthodique de [l’éducateur]. Socialisation et éducation sont donc distinctes, déjà chez Durkheim, et il nous aide à comprendre que l’influence socialisatrice ne se limite pas aux moments d’éducation explicite.

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