Etude de cas sur les conflits de travail
Étude de cas : Etude de cas sur les conflits de travail. Recherche parmi 303 000+ dissertationsPar Victoria Gonçalves • 26 Septembre 2025 • Étude de cas • 1 021 Mots (5 Pages) • 18 Vues
1/ Combien de groupes identifiez-vous dans cet article ? Y a-t-il un leader ?
On peut identifier deux groupes :
les grévistes en désaccord avec la direction ;
les non-grévistes : environ 500 salariés protestant contre la grève,
On peut identifier Paul Thévenon-Rousseau, un pilote, comme leader des non-grévistes. Il se présente comme porte-parole et
est une figure centrale de ce rassemblement. Il est décrit comme « impérial », « l’icône des mécontents » « que l’on
photographie ». Malgré le caractère spontané du rassemblement, cela montre un certain leadership du pilote.
2/ Quelles sont les deux principales raisons qui poussent au départ les pilotes d’Air France à faire la grève ?
Les pilotes d’Air France font la grève au départ pour deux raisons :
la défense de leurs acquis sociaux avec la protection de leurs avantages et le rejet des efforts de productivité identiques à ceux des autres
salariés ;
le projet de développement européen d’une filiale low cost craignant une concurrence de ses pilotes.
3/ Quelles sont les raisons qui poussent les salariés d’Air France à se rassembler ? Que demandent-ils ?
Les salariés d’Air France se réunissent devant le siège à cause de la grève et se revendiquent comme des non-grévistes. Ils se
rassemblent car ils ne sont pas d’accord avec les revendications des grévistes jugés trop « corporatistes » et nuisibles à
l’ensemble de l’entreprise.
De plus, ils ne trouvent pas légitime que les pilotes se mettent en grève puisque ces derniers ont fourni moins d’efforts et ont
moins vu leurs conditions de travail se dégrader (perte de congé, aucune augmentation salariale, dégradation des conditions
de travail).
Enfin, les non-grévistes se réunissent car la grève a un fort impact financier. Ils ont sacrifié beaucoup « pour remettre leur
entreprise à flot », mais la grève a déjà coûté plus de 300 millions d’euros.
Les non-grévistes demandent donc la fin de la grève pour limiter les pertes économiques et conserver une bonne image de
l’entreprise. Ils aimeraient aussi que les efforts soient partagés pour la croissance et la productivité de l’entreprise notamment
avec le projet de développement européen de Transavia.
4/ Qu’est-ce qu’un conflit ?
Un conflit est une différence d’opinion ou d’intérêt entre au moins deux acteurs et qui crée une certaine tension. Il entraine une
dégradation des relations entre ces acteurs du fait de leur opposition et instaure parfois un rapport de force.
Il y a plusieurs types de conflits (individuels, collectifs, sociaux, économiques).
5/ De quel type de conflit s’agit-il dans le cas d’Air France ? Justifiez.
Dans le cas d’Air France, on peut parler de conflit collectif social. En effet, il oppose à la fois la direction et les grévistes mais
aussi les grévistes et non-grévistes. On constate alors une fragilisation des relations du personnel et de fortes tensions en
interne .
On peut aussi dire que c’est un conflit économique pour l’entreprise. La grève entraine de lourdes conséquences financières
pour l’entreprise. De plus, le sentiment des salariés d’avoir contribué à « remettre l’entreprise à flot » montre qu’il y avait déjà
des difficultés économiques et que les salariés ont largement contribué au redressement avec le « durcissement des conditions
de travail » avec notamment la perte de congés sans rétribution par la suite, contrairement aux pilotes qui ont moins subi ces
efforts.
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