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Analyse de La Septième de Marie-Christine SOMA

Commentaire d'oeuvre : Analyse de La Septième de Marie-Christine SOMA. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  642 Mots (3 Pages)  •  288 Vues

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La Septième, une pièce adaptée du livre 7 de Tristan Garcia, mise en scène par Marie-Christine Soma. Elle raconte l’histoire étrange d’un garçon non nommé qui, à l’âge de 7 ans, se met soudainement à saigner abondamment du nez. Ses parents l’emmènent alors à Paris pour voir le docteur Fran qui, secrètement, lui apprendra qu’il est immortel et qu’à chaque fois qu’il mourra, il renaîtra et revivra la même vie encore et encore. Il en vivra en tout 7, d’où le nom de la pièce. Cette pièce est un seul en scène de l’acteur Pierre-François Garrel, jouant l’enfant ayant grandi, acteur extrêmement impressionnant de par sa prestation de 2h10 mais aussi grâce à l’énergie qu’il dégage. La salle de la représentation joue aussi un rôle primordial pour l’ambiance de cette pièce. Elle a été jouée dans la salle Gabilly du TNB, une toute petite salle où le 1er rang a les pieds sur le plateau. Cette proximité entre le comédien et les spectateurs donne vraiment juste l’impression de quelqu’un nous racontant une histoire. J’avais l’impression d’écouter un ami me raconter un rêve, ou plutôt, d’être dans le rêve lui-même mais encore une fois je pense que c’était grâce à la proximité qu’il y avait entre le plateau et le public. Mais je voudrais revenir sur la performance de P.-F. Garrel qui pour moi était une des meilleures performances de comédiens que j’ai vue depuis que j’ai commencé la spécialité théâtre. J’ai tellement été impressionnée par le jeu de Garrel qu’à moment il s’est approché du public avec un couteau et j’ai vraiment eu peur qu’il y ait un accident. Il dégageait une énergie incroyable et son jeu était extrêmement juste, rendant la pièce d’autant plus personnelle.

Quant au côté analytique de la scénographie de cette pièce, elle était très intéressante. Une des premières choses que j’ai remarquée était qu’il y avait 7 « blocs » de décors distincts sur le plateau : le bureau, le lit, l’écran, les cartons, le projecteur et sa vitre, la télé et le comédien (faisant lui même parti, à mon avis, du décors). Lesquels sont utilisés lors des 7 vies du personnage mais plus particulièrement un à chaque vie différente. Par exemple, la première vie se concentre plus sur le bureau alors que la troisième est plus centrée sur le lit. J’ai trouvé cette idée très intelligente puisque cela permet d’alterner les points de vues et de diversifier la pièce alors que le décors reste le même. J’ai aussi été impressionnée par le jeu de lumière participant à l’ambiance poétique, rêveuse et dramatique de la pièce. Mais c’est peu étonnant de la part d’une pièce mise en scène par Marie-Christine Soma puisqu’elle est connue pour avoir un jeu de lumières magnifiant les spectacles. L’acteur qui apparaît seul, dans le noir, presque déguisé avec sa parka orange fluo et dans le noir est un début de pièce troublant mais bien imaginé puisqu’il apporte un questionnement monumental quant à la suite de la pièce. Puis les noirs entre chaque vie est important aussi. Déjà pour bien faire une coupure à chaque fois qu’une vie se termine mais aussi pour faire la transition avec le comédien jouant parfois quelque chose de brut et puissant puis nous criant presque dessus à travers le plexiglas qui donne un son presque industriel. Toutes ces choses ne sont que des détails mais une fois

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