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Analyse littéraire: Poème de Marie Uguay

Dissertation : Analyse littéraire: Poème de Marie Uguay. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Octobre 2020  •  Dissertation  •  774 Mots (4 Pages)  •  1 553 Vues

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Décédée à l’âge de vingt-six ans, Marie Uruguay est une poète exceptionnelle qui s’est démarquée avec trois recueils regroupés ensembles dans le Poème. Ces vers blancs majoritairement présent tout au long des poèmes finissent par emporter le lecteur dans l’intimité de la locutrice.

Tout d’abord, le thème de la nature est exposé en décrivant les arbres, la mer, le vent, le soleil, la terre et bien plus encore. Je vous cite un extrait « un arbre effeuillé et le dur soleil y geint ».

Ensuite, Signe et rumeur parcours les 4 saisons et elles sont bien présentent durant toute la lecture de Poème. Le printemps est d’une beauté incomparable à d’autres moments de l’année dans cet extrait,

« À midi le printemps est plus sonore qu’un geai

Et l’amour sort en blouse blanche

Toute la rue est un écoulement d’azur

Nous n’avons pas d’histoire et il fait beau comme jamais ».

Le thème du temps traverse les saisons dans Signe et rumeurs, mais l’Outre-vie et Autoportrait le démontrent différemment. S’arrêtant sur des moments précis de la journée, comme à midi, le jour, le soir. La poète utilise l’hyperbole amplifiant la réalité du temps dans ce vers ;

« Et toute une lourdeur du début ou de fin de jour ».

Elle qualifie le temps de long, exaspérant et filant assez souvent ; « Si proche et si volatil à la fois », « une certaine lenteur, cette aumône de temps », tous le démontrent. Marie Uruguay était atteinte d’un cancer, ce qui rend ces extraits très pertinents surement inspirer de son expérience avec la maladie.

Aussi, le thème de l’eau est représenté avec la rivière, la mer, l’étang, l’océan, la plage, les marécages et le rivage. La fluidité entre les vers borde le lecteur,

« Les forêts cachent leur cœur sagace

les bords de mer leur douceur de ne pas mourir ».

Pour continuer, L’Outre-vie affiche la ville en utilisant des mots péjoratifs, comme « Les ruines de la ville ». La poète décrit ses rues, ses boulevards, ses ruelles, ses avenues, ses maisons, ses hôpitaux, et ses usines de la même façon ; « avenues laqueuses », « arc des rues foudroyées », « maisons pareille à des sanctuaire », « routes usées » qui tous contribuent à dénigrer la ville.

Mais il y a plus, Autoportraits nous transportent dans l’intimité de cette émouvante poète. Les thèmes de la relation, l’amour et la tristesse nous chavirent. Elle utilise le pronom « nous » pour décrire des moments passés avec un homme mystérieux, comme dans ces 2 extraits ;

« Maintenant nous sommes assis », « Nous décidons de notre pas ».

Elle le décrit ;

« ton visage a la douceur de qui pense à autre chose

ton front se pose sur mon front ».

Mentionne un projet commun ;

« (n’as-tu pas parlé d’aller à Sherbrooke) ».

L’amour expose l’intimité de la locutrice,

...

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