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Théâtre de la seconde moitié du XVIIe siècle

Commentaire de texte : Théâtre de la seconde moitié du XVIIe siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Février 2015  •  Commentaire de texte  •  638 Mots (3 Pages)  •  818 Vues

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Le théâtre de la seconde moitié du xviie siècle est souvent appelé théâtre classique ou théâtre baroque parce qu'il répond à un ensemble de règles inspirées du théâtre antique. D'abord tacites, ces règles, connues sous le nom de règles des trois unités, furent formulées explicitement par l'abbé d'Aubignac et avant lui par l'érudit italien Jules César Scaliger et furent préconisées en 1630 dans la Lettre sur l’art dramatique de Jean Chapelain, conseiller du cardinal Richelieu1. Régentant une bonne part du langage théâtral de l'époque, elles sont caractéristiques de ce qu'on appela plus tard le théâtre classique. Elles sont introduites en 1634 dans le chef-d’œuvre de Jean de Mairet, Sophonisbe.

La règle des trois unités[modifier | modifier le code]

En un jour : l'unité de temps[modifier | modifier le code]

L’action ne doit pas dépasser une « révolution de soleil » d'après Aristote et de 12 à 30 heures selon les théoriciens[réf. nécessaire]. L'idéal du théâtre classique veut que le temps de l'action corresponde au temps de la représentation. C'est Racine qui s'en est le plus approché, dans Athalie. Eugène Ionesco l'a également fait dans : La Cantatrice chauve : même si elle est vue par l'auteur comme une anti-pièce elle en respecte paradoxalement l'unité de temps.

En un lieu : l'unité de lieu[modifier | modifier le code]

Toute l'action doit se dérouler dans un même lieu (un décor de palais par exemple pour une tragédie ou un intérieur bourgeois pour une comédie). Cette règle a connu une évolution vers une plus grande rigueur après 1645. Auparavant, l'action pouvait avoir lieu dans différents lieux d'un même lieu d'ensemble, une ville par exemple3. Par la suite, l'unité de lieu s'est resserrée autour d'un lieu unique représenté par la scène.

Un seul fait : l'unité d'action[modifier | modifier le code]

Tous les événements doivent être liés et nécessaires, de l'exposition jusqu'au dénouement de la pièce. L'action principale doit être ainsi développée du début à la fin de la pièce, et les actions accessoires doivent contribuer à l’action principale et ne peuvent être supprimées sans lui faire perdre son sens3.

Rôles de la règle des trois unités[modifier | modifier le code]

Cette règle a pour but de ne pas éparpiller l'attention du spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, l'autorisant à se concentrer sur l'intrigue pour mieux le toucher et l'édifier. Elle permet à la fois de respecter la bienséance (et ainsi de ne pas choquer le spectateur) et de donner un caractère vraisemblable aux faits représentés et ainsi, satisfaire le spectateur du xviie siècle.

Unité d'action : (appelée aussi unité de péril) La pièce ne met en scène qu'une seule action principale. Il peut y avoir des intrigues secondaires mais ces dernières doivent trouver leur résolution au plus tard en même temps que l'action principale. Une fois échappé au danger qui le menace, le héros ne doit pas s'affronter

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