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La Liberté

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Par   •  11 Février 2013  •  1 837 Mots (8 Pages)  •  931 Vues

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LA LIBERTE

L'homme est-il libre?

Le mot de liberté est un mot magique à l’origine de nombreuses actions de l’homme.

Pour la défendre ou pour la préserver, les hommes sont prêts à payer le prix fort : celui de leur vie.

On dit qu’une chose est libre lorsqu’aucune entrave ne vient la gêner dans son existence.

Plus positivement on peut définir la liberté comme la capacité d’être le sujet unique de son mouvement (action, pensée, émotion,…).

L’homme se distingue de l’animal car il n’est pas sous l’emprise constante de l’instinct.

L’instinct est en effet la loi que l’animal ne choisit pas et par laquelle il se voit dicter sa conduite. Au contraire, l’homme possède la volonté qui fait de lui la propre cause de son action.

La volonté est une des tendances qui nous poussent à agir, elle semble se caractériser par ce qui en nous produit l'action sans l'intervention d'élément extérieurs, elle est l'activité réfléchie et consciente ayant pour but de produire l'action.

On peut distinguer quatre étapes dans le fonctionnement de la volonté:

évocation des motifs

délibération

décision

exécution

La volonté se distingue de l'automatisme car il y prise de décision

La volonté se distingue du souhait car il y a exécution

La volonté se distingue du désir car elle n'est pas simplement tournée vers le principe de plaisir, on peut vouloir contre ses propres désirs.

On peut définir la volonté comme une instance de résistance à toutes les autres tendances qui cherchent à nous faire agir. Elle doit aussi se mettre à l'abri de ce que lui indique son entendement.

La question de savoir si l'homme est libre se déplace alors vers une interrogation plus technique : la volonté est-elle libre?

I- la liberté et le sentiment

L’homme possède la conscience, c’est à dire qu’il a la faculté de dire « je », de se rendre propriétaire de son action. Par cette capacité, l'homme est renvoyé à la dimension du choix dont il fait l'expérience tout au long de sa vie.

Étant donné que notre conscience accompagne toutes nos actions, tous nos choix, nous avons le sentiment que nos actions sont causées par notre liberté.

Ce sentiment de la puissance de notre volonté donne naissance à ce que nous pouvons appeler le libre-arbitre, c'est à dire une stricte spontanéité ou encore une autonomie absolue.

Selon Descartes, ce sentiment est vif, il est la sensation forte de notre possibilité d’agir par nous mêmes. Cette liberté s'éprouve plus qu'elle ne se prouve même si nous pouvons en faire l'expérience dans l'effort ou dans la faillibilité.

Descartes va plus loin en tachant de produire un fondement ontologique au sentiment de liberté. Il est le résultat du doute méthodique (cogito) qui dissout tout autour de lui sauf l'indubitable présence du moi, fondement inébranlable de ce qui est. C'est cette découverte du sujet humain et de son autonomie qui appelle l'évidence de la liberté.

Descartes soutient que la liberté humaine est à l’image de la liberté divine, c’est à dire qu’elle est infinie, sans limite. Cette infinité de la liberté est d’ailleurs pour les chrétiens la condition du pêché originel.

La preuve de cette liberté se trouve dans le fait que l’homme peut vouloir contre la vérité ou même contre lui-même: c'est ce que Descartes appelle la liberté radicale.

Elle se situe au côté de la liberté éclairée qui est celle qui décide à partir des motifs de l'entendement. Enfin Descartes ajoute que dans l'ignorance, l'homme définit une liberté d'indifférence, c'est à dire une décision étrangère à toutes formes de motifs

Descartes appelle générosité la prise de pouvoir de la liberté dans l'urgence de l'action.

Pourtant, il semble difficile de défendre cette position d’une liberté indifférente à tout ce qui nous entoure.

Cette liberté, ou liberté d’indifférence est d’ailleurs définie par Descartes comme « le plus bas degré de la liberté ». Il y a en effet toujours des raisons de choisir.

De plus nous devons reconnaître que le monde qui nous entoure est un réservoir de contraintes.

Spinoza va plus loin en affirmant que la liberté n’est qu’une illusion qui est liée à l’ignorance des causes qui nous poussent à agir. La volonté n'est pas libre elle-même.

Ceci est la conséquence de la constitution humaine.

Spinoza insiste sur la dimension délirante mais aussi sur la dimension désirante de l'homme.

Le désir, que je ne contrôle pas (il est dépendant des sensations du corps) fait de nous une marionnette qui croit à sa liberté car nos actions sont accompagnées par la conscience. Une pierre qui dévale une pente et à qui vous donnez la conscience pensera être à l’origine de son mouvement.

Nous pouvons reconnaître trois grands groupes de déterminisme :

1.le déterminisme naturel ou divin

De cette conception de la liberté se dégage que l’homme est soumis au déterminisme, c’est à dire l’enchaînement nécessaire entre une cause et son effet. Cette relation particulière est à la base de tout discours scientifique. En effet, la science a pour fonction de remonter la chaîne des causes afin de déterminer pourquoi tel événement existe (le BIG-BANG est la cause de la création de l’univers).On considère d’un point de vue scientifique qu’une chose ne peut exister que si une cause la produit. Selon Laplace, un être capable de saisir la position de l'ensemble des éléments de l'univers à un instant t pourrait connaître toutes les positions passées

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