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Origine de la chanson La Bamba

Étude de cas : Origine de la chanson La Bamba. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  13 Octobre 2013  •  Étude de cas  •  1 991 Mots (8 Pages)  •  1 695 Vues

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La Bamba est un air traditionnel mexicain, (plus précisément un chant de mariage) originaire de l'État de Veracruz, à l'Est du Mexique. Le genre musical correspondant est le son jarocho (jarocho est le gentilé pour la ville de Veracruz).

Sommaire [masquer]

1 Origines de la chanson

2 La danse

2.1 Origine du mot Bamba

3 Versions

4 Quelques interprètes

5 Anecdote

6 Paroles

6.1 Exemple de version

6.2 Autre exemple

7 Classements

7.1 Version de Los Lobos

8 Notes

9 Liens externes

Origines de la chanson[modifier | modifier le code]

Les origines ont été dévoilées par Don Ramon d'après les chroniques de Paco Píldora1.

Le 16 (ou le 17) mai 1683, on vint en sonnant les cloches dans une hacienda dans les dunes de Malibrán, propriété de Doña Beatriz del Real, pour annoncer l'approche du pirate hollandais Laurens De Graaf.

Cela inspira à un musicien, joueur de jarana (sorte de guitare)2, et surnommé "El Guaruso"3, une chansonnette sur la mélodie de ce qui allait être celle du refrain de La Bamba, et qui pourrait être un air des soldats de la marine espagnole : "Quitilan, quitilan, que suenan las campanas de Malibrán qué vienen los piratas que no vendrán... Quitilín, quitilín, que suena la campana de Medellín4 y que suena y suena a rintintín". ("Dring dring, que sonnent les cloches de Malibrán car les pirates viendront, viendront pas... Dring dring, que sonnent les cloches de Medellín, qu'elle sonnent et résonnent")

Tous les hommes de l'Hacienda devaient se rendre en mer pour éventuellement se battre contre le pirate. Doña Beatriz del Real a demandé à son majordome ce qu'il comptait faire et il lui a répondu : "Yo no soy marinero, pero aquí seré" ("Je ne suis pas marin, mais je serai ici"). Finalement, le pirate accosta sur une autre plage et l'on n'eut pas à se battre. À la place on fit une fête, et "El Guaruso" composa et interpréta pour l'occasion une chanson, "La Bamba", mot qui signifie fête dans une langue africaine.

Le couplet qui a été rajouté par El Guaruso "Para subir al cielo se necesita una escalera grande y otra chiquita" ("Pour monter au ciel, il faut une grande échelle et une petite") fait allusion au fait que pour monter à l'Hacienda, il fallait une grande échelle pour franchir la dune, et une petite pour franchir le mur d'enceinte.

La danse[modifier | modifier le code]

Les paroles étaient improvisées en fonction des circonstances.

Il existe également d’innombrables variantes, mais la plupart parlent d'une danse populaire et les paroles commencent ainsi : "Para bailar la bamba se necesita una poca de gracia" ("Pour danser la bamba il faut avoir un peu de grâce").

Le "clou" de cette danse réside dans le fait que l’écharpe (rouge en général) d’un des danseurs est jetée sur la piste de danse et transformée avec grâce en nœud par un jeu de pieds du danseur. Comme apothéose, ce nœud est jeté en l’air. En général, il y a une compétition entre les danseurs pour savoir lequel a noué et lancé l'écharpe avec le plus d'agilité et de grâce.

Origine du mot Bamba[modifier | modifier le code]

Le mot bamba pourrait venir du verbe espagnol (la langue parlée au Mexique) bambalear (se dandiner, se balancer), à moins que ce ne soit l'inverse.

Une autre hypothèse est que le mot dérive de bambarria, action inutile car elle arrive trop tard. La chanson aurait été une chanson satirique qui se moquait des efforts employés pour engager des soldats dans la marine après le siège de Veracruz en 1683 par le pirate hollandais Laurens De Graaf, dénonçant ainsi le fait qu'il aurait fallu s'en préoccuper avant.

Une carte de l'Empire Kongo sur laquelle figurent Bamba et Libongo (à rapprocher de Lilongo)

Enfin, "Bamba" était le nom de la capitale d'un duché de l'Empire Kongo allant de la République du Congo (Brazzaville) à la République démocratique du Congo (Kinshasa) (On trouve dans un couplet "subsidiaire" ("Ay Lilongo5, el sombrero me lo quito y me lo pongo") le mot "Lilongo" qui pourrait être aussi un toponyme du Kongo (Un toponyme voisin, Libongo, est attesté). Une danse locale porterait ce nom et aurait été importé au Mexique par les esclaves.

Versions[modifier | modifier le code]

C’est Andres Huesca qui en a réalisé le plus ancien enregistrement connu, aux alentours de 1908, mais sous le titre El jarabe Veracruzano ("le mariage à Vera Cruz")6.

En 1946, un candidat à l'élection présidentielle mexicaine avait utilisé l'air de la chanson pour sa campagne.

En 1958, Richie Valens enregistre une version rock'n'roll de La bamba en face B du single Donna. Il était accompagné de la guitariste Carol Kaye7 de l'équipe "Wrecking Crew" de Phil Spector (qui a aussi joué de la basse pour les Beach Boys, The Monkees, Ray Charles etc.)

Rien qu’aux États-Unis, quelque cent cinquante artistes vont l’imiter. La chanson Twist and Shout en est presque un plagiat puisqu'elle possède une structure mélodique identique et le même début. Johnny Rivers a d'ailleurs enregistré le medley La Bamba/Twist And Shout.

Le chanteur québécois Gilles Brown a adapté les paroles en français à l'époque des yéyés, sous le titre C'est la bamba, qui disent en résumé ceci :

"C'est une danse qui vient du Mexique et elle est fantastique.

Allons les copains, apprenez ce rythme, ça ira très vite, c'est dans le vent.

Cette danse nouvelle rend les filles plus belles, profitez-en mes demoiselles."

Quelques interprètes[modifier | modifier le code]

Ritchie

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