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Étude de la scène finale de la pièce de théâtre Rhinocéros d'Eugène Ionesco

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Par   •  27 Avril 2013  •  293 Mots (2 Pages)  •  1 109 Vues

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Ce texte est la scène finale de la pièce Rhinocéros, écrite par Eugène Ionesco en 1958, et qui fut jouée, pour la première fois, deux ans après sa création à l'Odéon-Théâtre à Paris.

Cette pièce, appartenant au théâtre de l'absurde, retrace l'histoire d'une épidémie frappant une ville et transformant progressivement tous ses habitants en rhinocéros. Cette « Rhinocérite » invasive est interprétée comme figurant la montée du totalitarisme en France avant la deuxième guerre mondiale. Au dénouement de la pièce, on retrouve l'unique personnage à avoir conserver sa forme humaine, Bérenger, qui incarne donc symboliquement la résistance. Cependant, durant cette dernière scène, il se demande au préalable si il finira par rejoindre ce mouvement de conformisme. C'est précisement ce changement de position de la part de Bérenger que nous allons commenter.

Pour cela, nous allons dans un premier temps étudier les élèments exprimant le doute qui s'empare de Bérenger face à ce désir de transformation, pour enfin analyser sa décision de se revolter contre ce mouvement. Spleen : Je suis comme le roi d'un pays pluvieux, 

Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très-vieux, 

Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, 

S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. 

Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon, 

Ni son peuple mourant en face du balcon. 

Du bouffon favori la grotesque ballade 

Ne distrait plus le front de ce cruel malade; 

Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau, 

Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau, 

Ne savent plus trouver d'impudique toilette 

Pour tirer un souris de ce jeune squelette. 

Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu 

De son être extirper l'élément corrompu, 

Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent, 

Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent, 

Il n'a su réchauffer ce cadavre hébété 

Où coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé.

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