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La Révolution française et l'Empire, une nouvelle conception de la nation (1789-1815)

Thèse : La Révolution française et l'Empire, une nouvelle conception de la nation (1789-1815). Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2021  •  Thèse  •  790 Mots (4 Pages)  •  866 Vues

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Pourquoi la période 1789-1793 constitue-t-elle une rupture ? Vous mettrez en évidence les transformations politiques et sociales en vous appuyant sur quelques évènements clés.

Tout d’abord, une rupture est l’action d’être interrompu brusquement. Lors de la rupture avec l’Ancien régime, redéfinissant son gouvernement et réorganisant ses institutions, la France se renouvelle en une monarchie absolue de droit divin fondée sur trois ordres, tels que le clergé, la noblesse, et le Tiers-Etat. Avec le début de la période révolutionnaire en France par la convocation des Etats généraux en mai 1789, Louis XVI est guillotiné quatre ans plus tard, permettant à Robespierre de mettre en place la Terreur en France en 1793. Nous verrons donc en quoi la période entre 1789 et 1793 constitue une rupture, avec premièrement la rupture avec l’Ancien Régime et la royauté entre 1789 et 1792, et deuxièmement la 1ère République et la Terreur, ou comment asseoir la rupture politique entre 1792 et 1793.

La fin de la société d’Ancien Régime constitue une des premières causes de rupture avec l’Ancien Régime et la royauté. En effet, d’un point de vue chronologique, tout s’enchaîne : le serment du jeu de paume de juin 1789 est le premier déclencheur, puisque les représentants du Tiers-Etat font le serment de ne pas se séparer avant d’avoir donné une Constitution à la France, et qu’ils se déclarent Assemblée Nationale Constituante. Vient ensuite le 14 juillet 1789, jour de la prise de la Bastille, prison royale de l’époque, et qui représente le pouvoir arbitraire du roi. Cet acte de rébellion est suivi par une série de châteaux de nobles pillés, attaqués et brulés lors de l’été 1789, connu sous le nom de Grande Peur. Le Tiers-Etat gagne cette bataille, puisque dans la nuit du 4 aout 1789, l’abolition des privilèges est prononcée, mettant fin à la Grande Peur.

Mais de nouvelles ruptures apparaissent ainsi que de nouveaux droits pour les français, confirmant la rupture avec la royauté. Premièrement, il y a une rupture avec l’absolutisme, par exemple avec le 26 aout 1789, où la DDHC fixe de nouveaux principes, tels que l’égalité des droits entre les français, ou bien la mise en place des libertés fondamentales d’opinion, d’expression, de culte, sans avoir à être arrêté. L’absolutisme disparaît aussi grâce au vote de l’Assemblée d’une Constitution, faisant de la monarchie absolue une monarchie constitutionnelle. Désormais les pouvoirs sont partagés entre le roi qui a le pouvoir exécutif, et une assemblée élue qui a le pouvoir législatif. Il y a aussi une rupture avec l’Eglise, à qui l’Assemblée a confisqué et vendu ses biens tels que les bâtiments religieux, et/ou objets précieux afin de résoudre les problèmes financiers du pays. Ce phénomène s’appelle la nationalisation des biens du clergé.

Il y a également eu une rupture avec la royauté et avec l’Assemblée, par la trahison de Louis XVI, le faisant se faire arrêter à Varennes le 20 juin 1791, provoquant une non-confiance du peuple en lui. La fusillade de la Garde nationale contre un rassemblement pacifique des Parisiens en juillet 1791 entraîne cette fois-ci à une non-confiance du peuple en l’Assemblée.

Le peuple n’a finalement plus confiance en aucun de ses dirigeant, provoquant donc

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