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Cent ans d’incertitudes à Minamata (Japon)

Étude de cas : Cent ans d’incertitudes à Minamata (Japon). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Juillet 2021  •  Étude de cas  •  975 Mots (4 Pages)  •  511 Vues

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Cent ans d’incertitudes à Minamata (Japon)

A partir du corpus de documents fourni sur la controverse autour de l’usine pétrochimique de Minamata, au Japon, vous définirez :

  • La liste des acteurs impliqués, en indiquant brièvement leur position
  • Un schéma résumant l’ensemble des arguments principaux avancés par les acteurs au cours du temps (arbre des débats)
  • Un paragraphe synthétisant le sujet de la controverse ainsi que ses évolutions au cours du temps
  • Quelques lignes proposant votre analyse personnelle de cette controverse.

Chronologie

1907 : installation d’une usine pétrochimique à Minamata : l’usine Chisso, un des fleurons de l’industrie japonaise.

1930 : L’usine commence à rejeter des métaux lourds à la mer, dont du mercure.

1950 : Premiers signes inquiétants autour de l’usine : des poissons morts s’échouent sur la plage, les mouettes peinent à s’envoler. Des enfants tombent malades et sont victimes d’hydrargyrisme (déteriorations physiques et neurologiques graves liées à l’intoxication au mercure).

1959 : Création  par le ministère japonais de la santé d’un groupe d’experts pour étudier la maladie. Aucun lien n’est fait entre celle-ci et les rejets de l’usine Chisso.

1966 : Mise au point d’un système de retraitement du mercure et arrêt des rejets directs dans la mer. De 1932 à 1966, 400 tonnes de mercure ont été rejetées dans la baie. 900 décès leur sont imputés.

1970 : Sur son lit de mort, le médecin-chef de Chisso confesse qu’il avait démontré dès les années 1950 le lien entre le mercure rejeté par l’usine et la maladie touchant les habitants, mais avait reçu l’ordre de se taire.

Années 60-70 : L’usine Chisso indemnise directement près de 10 000 personnes atteintes pour qu'elles arrêtent leurs poursuites judiciaires

1977 : Début de la dépollution de la baie de Minimata.

1996 : L'État japonais indemnise une partie de la population touchée.

2009 : Plus de 13 000 malades ont été reconnus par l'entreprise et l'État.

2012 : Le ministre de l’environnement japonais, au nom de l’État japonais, a fait des excuses publiques auprès des milliers de personnes atteintes de la “maladie de Minamata” et de leurs descendants.

2017 : la Convention de Minamata sur le mercure adoptée par l’ONU entre en vigueur.

Corpus de documents 

1. Extrait d’un article scientifique dans The Lancet (revue de médecine), 1958.

[pic 1]

McAlpine, D. & Araki, S. “Minamata Disease. An unsual neurological disorder caused by contamined fish” (La maladie de Minamata. Une perturbation neurologique inhabituelle causée par du poisson contaminé).

Extrait : “A la fin de l’année 1953, une mystérieuse maladie du système nerveux central commence à affecter les villageois de la baie de Minamata et, en 1956, elle prend des proportions épidémiques. […] Deux faits ont été établis : le premier, qu’il existe une relation étroite entre l’ingestion de poisson et l’apparition de la maladie; le second, que le poisson responsable de cette apparition a été pêché dans la baie de Minamata.”

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