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XVIIe siècle : classicisme et baroque, bijou et libertin ; siècle de richesse extraordinaire

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Par   •  25 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 309 Mots (10 Pages)  •  990 Vues

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Le XVIIè : classicisme et baroque, précieux et libertins ; un siècle d'une extraordinaire richesse

 

Plan :

I- Le XVIIè : une société codifiée

II- Les courants

    1. Le Classicisme

    2. Le Baroque

    3. La préciosité

    4. Le libertinage

III- Les genres

   1. Le roman

    2. Le théâtre

    3. La poésie

 

I- Le XVIIè : une société codifiée

Au XVIIè siècle, et en particulier à l'époque de Louis XIV, la hiérarchie sociale est très claire.

Tout en bas se trouve le peuple : il inclut les paysans ou les petits artisans dans les villes. Le peuple n'est pas éduqué et est illettré.

Ensuite on trouve la bourgeoisie : elle inclut souvent des artisans qui ont réussi, qui se sont enrichis. Beaucoup de ces bourgeois cherchent à imiter

la noblesse.

Exemple :

Molière, Le Bourgeois Gentihomme, qui en fait une satire sous les apparences d'une comédie-ballet.

La noblesse est répartie en deux catégories sous Louis XIV : ceux qui restent sur leurs terres en province, souvent pauvres et sans influence ; et

ceux qui viennent à la Cour pour obtenir de l'influence auprès du roi. On appelle ces derniers les courtisans. Si Louis XIV réunit les nobles à la

cour autour de lui, c'est aussi pour les garder de près et les occuper : son père Louis XIII a dû faire face à des rébellions et Louis XIV sait qu'en les

réunissant à Versailles les ambitieux, il évitera de nouvelles guerres civiles.

Sous le règne de Louis XIV, il existe un idéal social qui est celui de l'honnête homme.

L'honnête homme est fait pour la vie de Cour : il a un rôle social à jouer. Il s'agit « d'être utile à sa patrie » et de se rendre « agréable à tout le

monde » (Faret, Des vertus nécessaires à un prince pour bien gouverner ses sujets). Il faut donc savoir plaire (ce qui inclut l'élégance vestimentaire) dans une société composée de l'élite sociale, mais il faut aussi être vertueux et avoir de hautes exigences morales.

L'honnête homme n'est donc pas un héros, qui par ses qualités extraordinaires est placé hors du commun ; l'honnête homme fait partie de la société qu'il cherche à améliorer.

Molière présentera souvent dans ses pièces cet idéal : l'honnête homme dans ses personnages (qui est parfois une femme !) proposera toujours

une voie modérée au milieu de personnages qui présentent un extrême.

Exemples :

- Les Femmes Savantes : Henriette qui s'oppose à sa soeur Armande ;

- Le Misanthrope : Philinte qui s'oppose au personnage principal Alceste.

II- Les courants

  1. Le Classicisme

Le classicisme en France correspond aux 25 premières années du règne de Louis XIV, de 1661 à 1685.

Il s'agit d'un idéal esthétique commun aux artistes de ces années : on le retrouve en littérature, mais aussi en architecture, en peinture et en

musique.

Le mouvement considère comme important de « plaire et toucher », mais aussi « d'instruire » et de respecter un certain nombre de règles.

Ces règles à respecter sont bien sûr la transposition dans la vie littéraire de la codification sociale et politique imposée par Louis XIV.

Elles ont toutes été réunies par Boileau dans son Art Poétique en 1674 qui est donc considéré comme le manifeste du classicisme.

La bienséance

L’art doit respecter la bienséance, c’est-à-dire éviter de choquer le public. Il faut suivre les convictions politiques, morales et religieuses de

l’époque. Au théâtre, il ne doit pas y avoir de violence sur scène. Les méchants doivent être punis, l’honnête homme récompensé.

La vraisemblance

« Le vrai peut quelque fois n’étre pas vraisemblable » - Boileau, L’Art Poétique IV 91-92.

Au théâtre, il faut donc respecter la cohérence du caractère des personnages, de l’action, des situations. Il ne doit pas y avoir non plus de

recours au merveilleux.

Enfin, la vraisemblance va aussi conduire à une séparation des registres dans le théâtre : on ne mélange pas le comique et le tragique.

La nature

L’art doit imiter la nature humaine en général : il faut peindre des types et non pas des individus particuliers. Le style doit être naturel.

L’imitation des Anciens

Le classicisme considère qu’il faut imiter les auteurs de l’Antiquité grecque et romaine parce qu’ils ont su représenter des vérités humaines

éternelles et universelles.

Pour écrire L'Art Poétique, Boileau lui-même s'inspire des principes de l'oeuvre du philosophe grec Aristote, La Poétique.

Une règle particulière au théâtre : la règle des trois unités

« Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli

Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli » - Boileau, III 45-46 :

- l’unité de temps (24h) ;

- l’unité de lieu (un seul décor ou une seule ville) ;

- l’unité d’action (une seule intrigue).

   

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