Sujet bac art

Dans cette deuxième partie, j’ai choisi la note d’intention pour un projet d’exposition. Il s’agit de proposer un projet d’exposition à partir d’une oeuvre du corpus. Dans les oeuvres du corpus, j’ai choisi l’oeuvre de Sandy SKOGLUND, « Revenge of the Golfdish », qui veut dire « La revanche des poissons ».

Sandy SKOGLUND est une photographe américaine du 20ème siècle qui réalise des images étonnantes en peignant toutes les surfaces visibles en une seule couleur et en jouant avec les formes et les motifs.

Sur cette photographie « Revenge of the Gold » créée en 1981, Sandy SKOGLUND a procédé de la même manière que le reste de ses oeuvres. L’espace de la pièce a été entièrement peint d’un bleu vif, espace remplit de poissons rouges de différentes teintes réalisés en terre cuite pour ensuite les disposer dans la pièce afin d’en faire une photographie.

C’est une photographie de couleur, tirée en mode Cibachrome qui mesure 65x83 cm. Cette scène représente deux personnes au réveil dont une assise au bord du lit et l’autre encore endormie. Sa manière de procéder nous donne l’impression que la chambre de ses deux individus devient un aquarium géant.

Nous allons donc proposer d’exposer cette oeuvre dans une pièce de façon à reproduire à l’identique la photographie. Cette pièce sera donc entièrement peinte d’un bleu ciel vif avec une lumière tamisée arrivant du plafond, du fond de la pièce afin de mettre en avant la couleur principale de la pièce qui est assez sombre comme l’on peut le remarquer sur la photographie. Cet espace sombre permettra également de mettre en avant le coté intimiste de l’oeuvre et ainsi faire que les spectateurs se sentent introduit dans l’intimité de l’oeuvre.

Nous ajouterons par la suite les éléments de la chambre comme les meubles, le lit, les lampes.. qui seront positionnés et peint de la même couleur de la pièce, exactement comme sur la photographie. Dans toute cette pièce, il y aura des poissons fait en terre cuire qui pendront à la fois au dessus de la pièce et à la fois au dessus des spectateurs afin qu’ils se sentent immerger dans l’oeuvre.

Pour se sentir davantage dans l’ambiance d’un aquarium, au vu des poissons et de la couleur de la pièce, nous proposerons également dans cette exposition un bruit de fond. Ce dernier sera un bruit de mers ou de vague assez calme, comme ce que nous pourrions écouter lors de notre réveil, ce qui nous reverra au côté intime de l’oeuvre, au moment du réveil.  

Cette exposition se fera dans une pièce traversante, où l’entrée se fait d’un coté puis la sortie de l’autre, permettant ainsi une circulation fluide afin que les spectateurs puissent avoir le temps de s’immerger dans l’oeuvre. L’espace devra être fermé pour que la lumière reste tamisée et que cela reste dans l’ambiance de la scène.

Cette exposition sera exposée à la Biennale à Lyon, vu qu’il s’agit d’art contemporain. Je trouve personnellement que cette exposition ira bien dans cette manifestation, avec ce coté un peu farfelu que j’ai aussi ressenti lors de la visite à la Biennale.

La « construction de l’image et narration », est un axe de travail qui va nous guidé afin d’analyser les oeuvres du corpus que nous avons choisi d’étudié. Cette axe a pour but d’analyser la façon dont l’œuvre est construit, c’est à dire, savoir si son espace est un format grand ou petit, une succession de plan, une vidéo ou un photographie, son mouvement, son support, son dispositif.. Ce sont toutes les manières qui permettent la construction d’une oeuvre.

Nous pouvons donc nous demander comment l’artiste construit-il son oeuvre et de quelle manière?

Pour répondre à cette question, nous allons choisir de regrouper l’oeuvre de William KENTRIDGE ainsi que celle de Jeff Wall et de Rogier VAN DER WEYDEN afin de mieux comprendre la façon dont l’artiste construit l’image et la narration.

Nous allons nous baser sur l’oeuvre de William KENTRIDGE « More Sweetly Play the Dance » qui veut dire « Jouer la dance plus doucement » pour comprendre sa façon de procéder. En nous appuyant aussi de Jeff WALL, « Picture for women » pour la construction de l’image et de Rogier VAN DER WEYDEN « le jugement dernier » pour la construction de la narration.

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