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Le préteur et sa femme, Quentin Metsys

Commentaire d'oeuvre : Le préteur et sa femme, Quentin Metsys. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  963 Mots (4 Pages)  •  2 113 Vues

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  1. Le préteur et sa femme – Quentin Metsys - 1514

[pic 1]

71 x 68 cm

(Quentin Metsys (1466-1530) est un des deniers représentants du mouvementdes primitifs flamands.)

Le Prêteur et sa femme, parfois aussi appelé « Le Changeur et sa femme », Le « Peseur d'or et sa femme » ou encore « Le Banquier et sa femme » est un tableau du peintre flamand Quentin Metsys réalisé en 1514. C'est une huile sur panneau, conservée au Musée du Louvre à Paris  qui paraît au premier abord être une scène de genre. Elle se révèle en fait une représentation allégorique et moralisatrice (signes de venité associés aux symboles chrétiens) de la profession du prêteur d'argent.

En effet, ce trableau peut d'abord être vue comme la représentation d'une profession importante de la vie des cités marchandes du Moyens-Ages finissant.

Un changeur est representé à mi-taille avec sa femme derrière une table. Ils occupent l'essentiel de lapeinture et de l'espace presque sans prespective. Nous pouvons voir les éléments qui evoquent sont métier. D'abord les pièces situer sur la table devant lui. Certaines sont reconnaissables comme l'écus français identifiable par le bouclier. Il pèse ces pièces de diverses provenances au moyens d'une balance appelé trebuchet et d'une série de poids.L'idée que nous somme en présence d'u  préteur est renforcée par la présence d'objet que peuvent donner lieu à des mises en gage : le ciboire en cristale ; les perles ; les bagues.

Le miroir convexe posé devant les deux personnes a pour fonction de permettre la surveillance de la boutique mais ici il a pour but de montrer au « regardeur » ce qui est situé hors-champ : nous y voyons une fenêtre qui ouvre sur des arbres et un clocher et qui est la source de lumière qui éclaire par le côté le changeur (remarquons l'ombre portée de la main droite de l'homme, du ciboire et de plateau de trébuchet) et devant cette fenêtre unhomme, la tête couverte d'un turban rouge qui semble lire et qui peut-être le client attendant le verdict du changeur.

Le clin d'oeil à la célèbre toile de Jan Van Eyk, Les époux Arnolfini est evidente ici.

Quel que soit exactement son métier, l'homme est manifestement un manieur d'agent dont l'activité semble particulièrement lucrative. En temoignent les vetements luxueux que portent l'homme et la femme : le changeur et sa tunique bleue à col et manches fourrés qui couvre un autre vetement avec la tête couverte d'un chaperon noir, sa femme avec sa robe rouge bordée de fourrure et sa coiffe blanche surmontée d'un chapeau brun. L'espace de la boutique représenté est presque sans perspective et les deux époux, représentés à mi-taille derrière une table recouverte d'une étoffe verte, occupent l'essentiel de l'oeuvre. Leurs position sont symétriques, en particulier en ce qui concerne le mouvement et la posotion des mains, et ils se penchent l'un vers l'autre. L'homme semble très concentré sur sa tâche et dans le maniment du tréburchet alors que sa femme délaisse un moment sa lecture pour s'intéresser à ce que fais son mari.

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