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« Le Cri » de Munch

Étude de cas : « Le Cri » de Munch. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2014  •  Étude de cas  •  1 427 Mots (6 Pages)  •  2 426 Vues

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« Le Cri »

de Munch

Introduction :

Le Cri est un tableau expressionisme de l'artiste norvegien Evrard Munch peint entre 1893 et 1917. Cette œuvre, symbolisant l'homme moderne emporté par une crise d'angoisse existentielle est souvent considérée comme l'œuvre la plus importante de l'artiste. Le paysage en arrière-plan est le fjord d'Oslo , vu d'Ekeberg.

Biographie de l'artiste :

Evrard Munch est un peintre norvègien né 12 décembre 1863 à Loten et mort le 23 janvier 1944 à Oslo en Norvège.

Il peut être considéré comme le pionnier de l'expressionnisme dans la peinture moderne. Il est très tôt réputé pour son appartenance à une nouvelle époque artistique en Allemagne et en Europe centrale, son œuvre et son importance sont aujourd'hui reconnues dans le monde. Ses oeuvres les plus célèbres sont celles des années 1890, notamment Le Cri que nous allons vous présenter.

Munch a grandit dans la capitale norvégienne, qui s'appelait Christiania à l'époque, son père. Christian Munch est un médecin militaire, sa mère meurt de tuberculose alors qu'il n'a que cinq ans. Munch a souvent vécu dans la tristesse et la souffrance lors de sa jeunesse (personnes proches mourrant de maladies), c'est pour cela que Munch revient le plus souvent aux impressions de maladie, de mort et de tristesse.

Munch étudie une année à l'école technique avant de se consacrer très sérieusement à l'art. Ses premières œuvres sont imprégnées d'un réalisme inspiré du réalisme français, et rapidement il se révèle comme un grand talent.

Présentation de l'oeuvre :

« Le cri » est une peinture à l'huile et à la pastel réalisé en 1893 il mesure 91 x 73 cm et est conservée au National Gallery a Oslo. Ce tableau est une Allégorie.

A propos de son œuvre, Edvard Munch écrit :

« Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait. Tout d'un coup le ciel devint rouge sang. Je m'arrêtais, fatigué, et m'appuyais sur une clôture. Il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville. Mes amis continuèrent, et j'y restais, tremblant d'anxiété. Je sentais un cri infini qui se passait à travers l'univers et déchirait la Nature. »

Analyse de l'oeuvre :

C'est une composition qui appartient au domaine de l'art figuratif . Elle possède un point de fuite situé à gauche et une grosse bande verticale le long du tableau à droite. On peut donc déduire le sens de lecture de droite vers la gauche.

Le spectateur est inclus dans le tableau en se trouvant devant le personnage central ce qui nous donne l'impression de vivre la scène.

On peut distinguer plusieurs parties distinctes sur ce tableau :

En premier la partie inférieure gauche du tableau. C'est elle qui donne le point de fuite grâce à la barrière et au sol du pont qui sont peint de façon rectiligne. Au niveau du point de fuite on aperçoit deux ombres représentant des personnes qui semblent s'éloigner du personnage central (représentant l'artiste d'après la note associée à l'oeuvre). On retrouve dans cette partie des couleurs rougeâtres assez sombre.

Ensuite le ciel contrairement à la partie précédente est extrêmement sinueux les courbes sont horizontales et en le regardant on comprend aisément l'expression

« langues de feu » que l'artiste a employé.

Enfin la partie centrale de l'oeuvre qui illustre le fjord, le précipice situé à droite et les montagnes au fond. Celle ci comme la partie précédente est extrêmement sinueuse mais ici les courbes sont verticales et nous donnent une impression de vertige. Cette zone centrale crée un contraste de couleur entre le bleu sombre du fjord qui vient choquer contre le rouge ardent du ciel qui est appuyé par l'alternance des courbes.

On peut remarquer que l'artiste a échangé les couleurs du ciel et de la terre comme pour troubler le spectateur et appuyer la sensation de « cri » déjà représenté par toutes ces courbes qui déforment l'image. Le fjord est tellement courbé qu'il en tombe dans le précipice à droite de l'image.

Le personnage central est représenté vraiment étrangement, on dirait qu'il est déjà mort, une sorte de mélange entre un fantôme dont le corps ondule et flotte dans les airs et un squelette ou un cadavre de par sa tête qui semble être dépourvue de cheveux, ses yeux qui semble creux et sa bouche grand ouverte.

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