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Jan Van Eyck, la Vierge du Chancelier Rolin

Dissertation : Jan Van Eyck, la Vierge du Chancelier Rolin. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2020  •  Dissertation  •  904 Mots (4 Pages)  •  768 Vues

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Introduction :

Jan Van Eyck est considéré comme un maître de la peinture flamande du 15e siècle, peu de chose son connu sur l'enfance et la jeunesse du peintre, née vers 1390-1395 peut être à Maaseyck, dans l'actuelle Belgique. Jan Van Eyck apprend l'art de la peinture avec son frère, Hubert en tant que peintre de miniatures et d'enluminures. Très vite, cependant, il s'éloigne de ce genre pour s'orienter vers une peinture plus monumentale et complexe. Classé par les historiens de l’art dans le groupe des primitifs flamands, il va en effet être sensible au courant de l’art nouveau, un mouvement qui se place en opposition à l’art de l’enluminure et au gothique pour aller vers plus de réalisme et de profondeur. Il met en place une utilisation de peinture à l'huile, qui a l’avantage d’être très précise et fine avec des effets éclatant de transparence et de lumière. Il excelle dans l’art du portrait, d’un réalisme poussé où il s’attache à figurer les rides, les imperfections ainsi que les marques de vieillesse. Chose novatrice pour l’époque, il ne fait pas que des nobles, des princes ou des aristocrates, mais aussi des bourgeois qui montrent l’importance que ce groupe social prend. Ces œuvres religieuses sont habitées de multiples références comme des fruits ou d’animaux renvoyant à des références bibliques. Vers 1495, Jan Van Eyck peint la Vierge du Chancelier Rolin, une peinture à l'huile sur panneau de chêne de dimension de 66 cm sur 62,5 cm. Un tableau dont on peut se demander comment la perspective et la profondeur sont mises en jeu ? Et aussi comment cette peinture met utilise la symétrie pour présenter ces personnages et leurs caractéristiques ? Je propose donc une analyse de l’œuvre et donc ensuite celle de la perspectives des lignes ainsi que des symboles.

Analyse plastique :

Premièrement le tableau se compose de deux espaces, au le premier celui de l’intérieur où les personnages principaux la vierge assise de trois-quart, enveloppée d'un manteau rouge avec des perles et des bijoux sur le bord, elle tient un enfant Jésus et se tient en face au chancelier vêtu d’une étoffe sombre ornée d'or et de fourrure, un ange aux ailes arcs en ciels et au-dessus de la vierge et tient une couronne au-dessus d’elle. Le deuxième est un paysage qu’on peut voir après les trois colonnes. L’extérieur se présente en plusieurs plans, le premier un balcon avec deux petits personnages probablement des enfants qui sont tournés et regardent le paysage. Un petit jardin sur la gauche, ensuite au deuxième plan la ville, le pont et la rivière avec des bateaux et pour finir le dernier et troisième plan, la petite montagne au loin. Dans ce tableau, je ne trouve pas qu'il y ait de ligne de fuite, mais plus une zone comme celle du milieu a la fin de la rivière et au début de la montagne qui donne la profondeur du tableau, ce qui est accentué avec les carreaux du sol horizontal qui pousse sa profondeur. Les rouges du manteau de la vierge sont les couleurs les plus fortes du tableau, les couleurs sont sombres, mais avec le jeu d’ombres le tableau paraît quand même clair, mais pas vif, et le ciel est très lumineux, il doit être la source du jeu d’ombres et de lumière du tableau.

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