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« Autumn-rythm-number 30 » de Jackson Pollock Années 1950

Étude de cas : « Autumn-rythm-number 30 » de Jackson Pollock Années 1950. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2014  •  Étude de cas  •  365 Mots (2 Pages)  •  1 392 Vues

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« Autumn-rythm-number 30 » de Jackson Pollock Années 1950.

Après le drame de la 2ème Guerre Mondiale, il n'est plus question de vivre fébrilement, de suivre les sentiers battus, de vivre d'illusions. Les artistes américains, comme Jackson Pollock l'ont bien compris. Il faut se réinventer comme il faut réinventer les arts, désireux qu'ils sont depuis le début du siècle de s'émanciper de la vieille Europe conservatrice. Cela se traduit sur les toiles new-yorkaises par la naissance d'un nouveau courant l'"Action Painting".

C’est dans ce contexte que Jackson Pollock expose en 1947 au MoMA (Museum of Modern Art de New York). Après plusieurs années de recherche, il a enfin trouvé son identité artistique que l’on qualifiera d’ « expressionnisme abstrait ». Les artistes que l’on a regroupés dans ce courant artistique, également qualifié d’« Action painting » ont en commun le désir de s’émanciper des conceptions artistiques traditionnelles et de traduire leurs propres émotions, leurs propres personnalités sur la toile.Le geste lui-même est expressif et dénué de sens profond ; l’acte pictural est le sujet concret de cette peinture. Le tempérament de l’artiste, son bonheur, ses émotions et son désespoir s’y expriment d’une façon tout à fait directe sans la perturbation d’autres motifs.

Analyse de cette peinture :

Cette peinture est abstraite. Elle montre peu de couleurs, noir, blanc, ocre jaune foncé sur un fond ocre jaune clair. Il n’y a pas de composition, toutes les parties se ressemblent (on dit une peinture all over). La peinture a coulé sur la toile mais on voit le geste du peintre. C’est la spécialité de Jackson Pollock, il laisse couler la peinture par un trou dans une boite de conserve, cela s’appelle le « dripping ». Ces grandes peintures américaines des années cinquante remettent en question l’idée même de peinture comme la présentation d’une image. Même la peinture abstraite européenne de la première moitié du XX° siècle montre des éléments dans une composition comme si c’était des objets abstraits. Ces grandes peintures américaines sont plutôt comme l’expérience d’une immersion dans un ensemble continu qui vous enveloppe.

L’Amérique se veut le nouveau leader de la peinture moderne en exposant des œuvres encore jamais vues et qui se veulent une rupture avec les compositions abstraites du vieux monde.

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