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Analyse Gustav Klimt

Dissertation : Analyse Gustav Klimt. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2018  •  Dissertation  •  1 417 Mots (6 Pages)  •  976 Vues

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Apparu en France et en Belgique vers 1870, le mouvement symboliste use de moyens variés pour présenter de manière plastique et manuscrite un univers stimulant la sensibilité et l’imaginaire des gens. La peinture devient un art du caché, de l’ailleurs, de l’invisible où le symbole occupe une place importante. Le peintre autrichien Gustav Klimt réalise, à travers le XIXème siècle, de grandes compositions ornementales et des portraits, tel que Judith 1. Je symbolisme me plait beaucoup, étant un courant rassemblant les émotions, les états d’âmes et l’imaginaire. L’œuvre de Klimt se démarque, à mes yeux, par l’utilisation des techniques mixtes dans la création de l’œuvre et pour ses différents matériaux. Le choix de ce courant et de cet œuvre se justifie aussi par l’admiration que j’ai pour le peintre, qui a voulu prouver aux artistes académiques que la peinture pouvait atteindre les émotions des gens. Le contexte socio-historique et le courant littéraire et artistique auxquels l’œuvre se rattache font d’elle une œuvre débordant de symboles.

D’abord, le symbolisme apparait dans la seconde moitié du XIXème siècle, en pleine révolution industrielle qui voit la France entrer dans l’ère de la modernité technique et scientifique. Les nombreux changements sociaux et politiques créent un trouble existentiel, appelé le « mal du siècle ». En effet, la population exprime un sentiment de nostalgie, une sorte de mélancolie généralisée. L’idée que la vie était mieux avant, sous le temps de l’empereur, est partagée. Caractérisé par les conditions de vie effroyables des ouvriers, la déchristianisation, la prise de conscience des limites de la science et les effets négatifs de la modernisation, la fin du siècle voit naître un courant artistique et littéraire qui cherche principalement à dépasser la représentation réaliste.

En 1886, Jean Moréas fonde le mouvement symboliste en publiant un article sur la poésie de Mallarmé, de Baudelaire et de Verlaine dans le Figaro. Le symbolisme signifie chercher le sens caché, étudier les symboles. Il est une réaction au naturalisme, au romantisme et au positivisme. Contrairement au Naturalisme, les symbolistes ne peignent pas fidèlement l’objet mais recherche une sensation qui évoque un monde idéal et qui met l’accent sur les états psychiques tels que le rêve, le fantastique et l’imaginaire. En littérature, le mouvement du symbolisme trouve ses origines dans « Les fleurs du mal », de Charles Baudelaire. Celui-ci ainsi que Verlaine et Mallarmé sont les trois poètes ayant le plus influencé le symbolisme français. La volonté des artistes symbolistes est de « fuir, n’importe où hors de ce monde ». Le peintre symboliste se tourne vers le passé, la nature, l’ésotérisme et le satanisme, le mystérieux et l’occulte, le mythe et la religion, la mort. De plus, le courant littéraire met l’accent sur la femme fatale, soit un personnage féminin qui utilise le pouvoir de la sexualité pour piéger les hommes. La subjectivité du peintre et la liaison entre lui et son œuvre sont caractéristiques des peintres symbolistes. On peut apercevoir à travers les œuvres symbolistes le retour à la ligne et à la forme, au dessin précis, aux compositions académiques, aux couleurs sombres et sourdes et aux harmonies délavées. Les peintres tentent de remettre à l’honneur les techniques anciennes telles que les fresques, l’usage de l’or, le relief et les incrustations. On retrouve parmi les principaux peintres Paul Gauguin, Puis de Chavannes, Odilon Redon, Gustave Moreau, Arnold Böcklin, Félicien Rops et Gustav Klimt. En littérature, le Symbolisme a surtout concerné la poésie. La mort, le crépuscule, le rêve, le flou, les paysages qui reflètent les états d’âme, les écrivains sont habités par des thèmes qui rejoignent la peinture. Les poètes privilégient dorénavant le vers libre, soit des vers qui ne riment pas nécessairement, qui sont inégaux dans le nombre de syllabes et qui n’obéissent pas à un rythme fixe.

Le peintre Gustav Klimt est né à Baumgarten près de Vienne le 14 juillet 1862. Il est l'auteur de plus de deux cents tableaux, dont de nombreux portraits de femmes. Son œuvre connaît un très grand succès après sa mort. Il entre en 1876 à l'École des arts appliqués de Vienne, à seulement quatorze ans. Il y étudie pendant sept ans, durant lesquels il suit une formation de peintre architectural. Il crée ensuite son propre atelier avec son frère Ernst Klimt et leur condisciple Franz Matsch, et réalise de nombreuses

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