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Perceptions, fonctionnement et liens de la comédie et du drame dans le cinéma

Mémoire : Perceptions, fonctionnement et liens de la comédie et du drame dans le cinéma. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Août 2022  •  Mémoire  •  4 547 Mots (19 Pages)  •  308 Vues

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Sae Institute

Brussels

CMN 6301.S1 Major project :

« Le fonctionnement, les perceptions et les lien du drame et de la comédie dans le cinéma? »

Igor Prignon

11-12861

Décembre 2020

6559 mots.

Table des matières :

Déclaration :

Remerciements:

Analyse

A : La comédie dans le drame.

Le « Joker », film sortit le 2 octobre 2019 en Belgique, retrace l’histoire de la transformation de Arthur Fleck (interprété par Joaquin Phoenix), un homme atteint du syndrome pseudobulbaire, en Joker, un dangereux tueur psychopathe qui deviendra le plus grand ennemi du célèbre Batman.

Le joker fit son apparition face au super-héros dès le premier volet de la saga mais son identité ne fut jamais dévoilée ni son histoire approfondie non plus, ne serait-ce qu’un prénom. Le film fait donc un lien avec la longue série des histoires de Batman et l’univers Marvel en général.

Le syndrome pseudobulbaire qui touche l’homme est une pathologie assez rare qui provoque chez le patient un rire incontrôlable dans tout genre de situation et sans raison apparente. La maladie est aujourd’hui encore incurable et s’apparente à un syndrome « Gilles De La Tourette », amenant ceux qui en sont victime à avoir toujours avec eux une carte explicative qu’ils donnent aux gens autour lors d’une crise.

Une des forces de la réalisation de ce film est que le spectateur peut se surprendre a émettre de la compassion pour celui que l’on désigne de méchant. Nous suivons le protagoniste au travers de sa descente aux enfers de part ses meurtres et ses actes sombres mais gardons une certaine forme de foie en vers cet homme qui parait si détruit et écrasé par la société.

Il en va donc de soit que l’œuvre est ici intéressante dans l’analyse de la présence du « comique » au sein du drame.

La différence de perception du genre entre spectateur omniscient de la situation déclamée et le protagoniste.

Son rêve étant d’une part de passer à la télévision, et d’autre part de faire rire les gens. Il se décide à fouler les planches de la petite scène typiques des bars et cabarets New-Yorkais en tentant la discipline du Stand-up.

Malgré toute la préparation engendrée par celui-ci, les efforts fournis et par dessus-tout l’envie surpuissante de réussir, Arthur va malencontreusement échouer à l’exercice et subir les moqueries du public pour son échec, plus communément appelé « un bide ». L’expérience filmée par des spectateurs anonymes va être diffusée sur les réseaux et à la façon animale que nous connaissons en ce vingt-et-unième siècle, propagée sans limites en réunissant des moqueries toujours plus nombreuses et violentes.

La perception de comédie diverge car ce que le protagoniste du filme va trouver drôle, le spectateur lui y ressent une forte tristesse, voir du dégoût.

On joue sur les problèmes mentaux du personnage pour diverger de nous, l’empathie crée envers lui serait telle qu’on est amené à comprendre sa souffrance. Cette empathie qui est faite en faisant passer celui qui visionne le filme au travers de la vision d’un psychopathe, riant de faits complètement gores et sadique n’en est plus choquant.

Précédé de la phrase qui fut presque virale « Désirez-vous une dernière blague Murray ? » (dialogue extrait du film), le Joker exécute le célèbre présentateur en direct sur les chaînes de télévision du pays. Une phrase qui s’apparente étrangement à la citation du philosophe Henri Bergson « La comédie est bien plus proche de la vie réelle que le drame », 1900.

On se met à poser un regard sur l’humour plus critique et observateur que dans un quotidien banal. Chacun peut clairement identifier dans les cas présentés, les aspects qui entrainent le comique raté à faire couler le protagoniste qui le déclame.

Ici, l’on tire un coté triste au comique, sont tirés tous les aspects négatifs et malveillants du principe de la comédie pour en transformer le contenu en drame.

La phrase prononcée par Arthur Fleck lors de son cap un instant avant sa grandiose montée de folie : « Ma vie n’est qu’une comédie » (dialogue extrait du film); est allégorie de ce mode de fusion des genres.

Joaquin Phoenix dans son rôle de Joker, tenant de faire comprendre son acte criminel par l’attendrissement et la compréhension de son cas y ajoute « L’humour est subjectif... »Todd Phillips 2019, Qui une fois de plus montre que sa vision des choses et de la vie lui permet de définir l’humour à sa manière. Différemment de quelqu’un avec un vécu et une éducation autre.

Alors si l’humour réunit les individus sur certains points ou l’on s’accorde à dire que telle ou telle plaisanterie est marrante, cela reste toujours bien moins unanime que le drame qui va accorder différents points de vues à dire qu’un événement est triste plus aisément.

Ainsi, il n’est pas à exclure qu’il est possible pour une personne de trouver un meurtre marrant de part sa différence d’éducation, de déficit mentaux et donc de point de vu différé.

Effectivement un genre peut inspiré un autre sans pour autant atteindre ses mêmes buts originels. Là où le drame est utilisé dans la comédie en utilisant les histoires d’actualité ou anecdotes personnelles les plus sombres pour en tirer les éléments portants au rire avec cette branche du comique dénommée

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