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Biographie de Caligula

Commentaire de texte : Biographie de Caligula. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2014  •  Commentaire de texte  •  1 320 Mots (6 Pages)  •  835 Vues

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Caligula (31 août 12 à Antium - 24 janvier 41 à Rome) est le troisième empereur romain, régnant de 37 à 41, succédant à Tibère. Après un début de règne prometteur, où il est en grande faveur auprès du peuple romain, il devient peu à peu un empereur autocratique, délaissant et assassinant ceux qui avaient soutenu son ascension, tout en vouant une grande haine pour le Sénat. Il meurt assassiné par plusieurs membres de la garde prétorienne en 41 à Rome.

Caius Augustus Germanicus, dit Caligula (petite sandale en latin), fils du très populaire Germanicus et d'Agrippine l'Aînée, naît la veille des calendes de septembre en l'an 12, sous le consulat de son père et de C. Fontenius Capito. Il est le petit neveu (et aussi le fils adoptif) de l'empereur Tibère, lui-même beau-fils et fils adoptif de l'empereur Auguste. Caligula est aussi l'arrière-petit-fils en ligne directe d'Auguste. Il a cinq frères et sœurs : Nero Iulius Caesar, Drusus III, Drusilla, Agrippine la jeune et Julia Livilla.

Selon Suétone, ce n'est que vers l'âge de deux ans qu'il fut envoyé en Germanie rejoindre sa famille. Enfant, il accompagna sa mère qui suivait souvent son père dans les camps militaires et ses bottines adaptées à ses petits pieds lui ont valu le surnom de « Caligula » (diminutif de caligae), qu'il finit par détester. Il fit partie du voyage vers la Syrie, qui vit la mort de son père. À son retour, il fut d'abord confié à sa mère, Agrippine l'Aînée, puis, après la relégation de celle-ci à son aïeule Livie. En 29, à la mort de cette dernière, il prononça son éloge funèbre et fut recueilli par sa grand-mère Antonia, avant de rejoindre finalement Tibère.

Tibère avait assigné sa succession conjointement à son propre fils Gemellus et à Caligula, qui se fit seul reconnaître par le Sénat en l'an 37. Le nouvel empereur adopta d'abord Gemellus, avant de le faire exécuter en 37 ou 38 pour un obscur complot.

« Lui succéda Caius, fils de Germanicus et d'Agrippine, que l'on nommait aussi Germanicus et Caligula. Tibère avait en fait laissé le pouvoir suprême à son petit-fils Gemellus ; mais Caius fit parvenir au Sénat les dispositions testamentaires par l'intermédiaire de Macron, les rendit caduques grâce à l'intervention des consuls et grâce à d'autres qu'il avait placés là à cet effet, invoquant la folie du testateur qui remettait les rênes à un enfant qui n'avait même pas encore le droit d'entrer dans la salle du Conseil. C'est ainsi que promptement, à cette époque, Caius lui enleva le pouvoir ; et plus tard, bien que l'ayant adopté, il le fit assassiner. »

— Dion Cassius, Histoire romaine, 59,1

Pendant six mois, les Romains purent se féliciter d'un empereur juste, utile et libéral, qui leur faisait oublier la sinistre fin du règne de Tibère. Pour ses premières actions, le Sénat lui décerne un bouclier honorifique en or, que, tous les ans, les collèges des pontifes devaient porter au Capitole, suivis du sénat et de la jeune noblesse qui chantait des hymnes à sa louange. Son règne bascule par la suite dans la démesure. Ce changement a longtemps été mis sur le compte d'une grave maladie à l'automne 37 mais une analyse minutieuse montre qu'elle n'entraîne aucun changement politique significatif.

Dès lors il s'achemina comme son grand-oncle vers le despotisme, s'adonnant, selon certaines sources, à la débauche (on lui prête entre autres une longue liaison incestueuse avec sa sœur Drusilla, qui pourrait trouver sa source dans la volonté d'imiter les mariages consanguins égyptiens et la tentation du despotisme oriental, que l'on retrouve chez Néron). Certains assurent qu'il était en fait déjà atteint psychologiquement avant son avènement, mais que, le pouvoir aidant, il devint vite un empereur tyrannique et mégalomane, se prenant pour Jupiter. Cependant, de nombreux historiens et écrivains modernes s'interrogent sur la folie réelle du jeune empereur. L'étude des sources anciennes remet en question la théorie de « l'empereur fou ».

Il ridiculisa le Sénat et l'institution des consuls (notamment

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